Petite présentation:
La saga « Gundam » a débuté en 1979 avec la série Kidô Senshi Gundam sur une idée originale de Yoshiyuki Tomino du Studio Sunrise. La série, bien que passant inaperçue lors de sa première diffusion, le devient de plus en plus célèbre avec les suivantes, elle sera alors suivie par de nombreuses créations, sous forme de films, de séries télévisées ou d’OAV, plus ou moins dépendantes les unes des autres, la dernière en date étant Gundam 00. Quant à Gundam Wing, elle est composée de 49 épisodes produits en 1995, et est arrivée sur les antennes françaises en 2001. Elle a également été suivie d'un film composé de trois OAV sur le même scénario.
L'histoire ?:
La Terre, devenue trop petite pour la population qui l’habitait, voit une partie des Hommes émigrer dans l’espace pour fonder de nouvelles colonies. Mais, peu de temps après, l’Alliance, un gouvernement totalitaire ayant renforcé sa force de frappe, prend le contrôle de la planète et décide d’annexer les colonies une par une. En l’an 195 de la colonisation débute « l’opération Météor ».
Dans le but de contrecarrer le pouvoir grandissant de l’Alliance, des groupes de rebelles mettent au point cinq « Gundam », robots aux capacités extraordinaires, et les envoient sur Terre. Malheureusement, leur ennemi découvre le projet et intercepte l’un d’eux.
Pourtant, les Gundams commencent petit à petit à déjouer les plans de l’Alliance. Et alors que celle-ci voit son pouvoir s'effriter, c’est une autre organisation qui va s’emparer du pouvoir, Romefeller, grâce à sa branche militaire, OZ, qui après avoir conquis la Terre, décide de s’emparer par ruse des colonies. Si leur plan fonctionnait, de quelle utilité seraient les Gundams ?
Son traitement en France:Gundam Wing a été doublé par le studio S.O.F.I. à l’occasion de sa diffusion sur M6 en 2001. Le doublage est de bonne facture et relativement fidèle à l’original. Les comédiens doublant les personnages principaux sont extrêmement bien choisis, et si Franck Tordjman nous offre un Heero plus impassible que celui offert par Hikaru Midorikawa, Paolo Domingo transmet une vrai fougue au personnage de Duo Maxwell. Pascal Grull retranscrit bien les émotions du personnage de Quatre et de ses hésitations, tout comme Olivier Jankovic avec Trowa Barton. Quant à Tony Marot, il insuffle une force de caractère à son personnage qu’est Wufei Chang. La plus grosse surprise reste Damien Boisseau qui cerne parfaitement bien son personnage, Zechs, et qui dès le premier épisode lui donne une présence et un fort charisme. Il arrive même à surpasser son homologue japonais qui possède une voix légèrement trop grave. Les personnages secondaires, au contraire, se voient affublés de voix ridicules et réutilisées à outrance.
Les sous-titres ne sont qu’une retranscription des dialogues de la version française (qui était elle-même traduite de la version anglaise). Cependant, la couleur de la police n’est pas toujours idéale, le timing est parfois décalé et les fautes d’orthographes sont nombreuses. Il faut également relever que les sous-titres présents sur le sixième volume sont en réalité ceux du septième (y compris les sous-titres anglais). Ce volume est donc totalement irregardable en version japonaise, à moins de comprendre parfaitement la langue.
Ma version comprend un bug sur le DVD 6, bug qui ne semble pas être présent sur tous les exemplaires
Artistiquement, malgré son âge, la série se montre toujours dynamique, avec une animation fluide. Les méchas possèdent de beaux designs et les décors sont réussis. On peut, malgré tout, constater une qualité variable en ce qui concerne les personnages ou encore sur les explosions. Les musiques accompagnent parfaitement l’action, même si malheureusement seules quelques-unes d’elles parviennent à être réellement marquantes. Ce sont pourtant celles-ci qui se font le plus désirer. Nous pourrons, par contre, apprécier les deux génériques d’ouverture des « Two-Mix » : « Just communication » et « Rythm emotion ».
Ma conclusion:La série démarre en fanfare avec un premier épisode qui nous plonge directement dans l’action. La tension retombe vite au profit d’un scénario qui se met en place durant une bonne dizaine d’épisodes pour finalement remonter et nous offrir un spectacle de manipulations, de trahisons, d’unions, de rebondissements pour aboutir à un final explosif.
N’ayant pas une réputation flatteuse auprès des fans, qui la considèrent comme une série de « boys band » par la présence de cinq piloets, Gundam Wing possède toute de même un excellent scénario qui ne laisse rien au hasard, avec de beaux méchas et des personnages charismatiques, avec en tête, le mystérieux Zechs Merquise, et remet en avant le principe du "garage kit". Cependant, cette édition, juste passable, est réservée aux personnes désirant disposer de la version française, qui reste bonne, pour les autres il faudra plutôt se tourner vers l’import. Il faut aussi préciser que la série c'est vu rééditée en cinq coffrets de deux DVD accompagnés d'une maquette de gundam et en deux coffrets de cinq DVD.