Ca fait une bonne semaine que cette idée se develloppe dans ma tête donc j'en fait une vraie fic. Je vous présente les chibi Elus XD
LA PREMIERE RENCONTRE
La suite de l’histoire reprit là où elle s’était arrêtée: dans une grande pièce dont les murs étaient couverts de nombreuses inscriptions qui semblaient être une langue incompréhensible pour un simple humain. Au centre se trouvait trois cubes dans lesquels on pouvait voir d’étranges formes sans savoir de quoi il s’agissait.
Enfin devant ces cubes se dressait un ordinateur qui semblait parfaitement normal lorsque celui ci afficha un message d’alerte et ne cessa de faire des signaux sonores qui résonnèrent à travers toute la pièce. Sur l’écran, on lisait en gros caractères rouges: « Le programme est expiré ! Le programme est expiré ! ».
Au même moment, le cube du milieu s’ouvrit et libéra un enfant d’une dizaine d’années qui semblait comme dans un état de veille puis un vortex digital s’ouvrit dans lequel il disparut.
Aussitôt les deux autres cubes s’ouvrirent aussi, celui de gauche libéra un digimon en forme de singe tandis que celui de droite fit sortit une épaisse masse de données qui se reforma en une petite boule de données rouge.
Le digimon reprit peu à peu connaissance et se demandant ce qui s’était passé. Il se releva puis se dirigea vers l’ordinateur pour en apprendre plus. Après quelques recherches, il découvrit qu’il avait été enfermé durant cinq siècles, en temps réel, dans ces cubes. Il vit aussi que les digimon étaient à nouveau libres de faire ce qu’ils voulaient.
_Il est temps de récupérer le pouvoir. Cependant cette fois, je n’utiliserais plus la confiance mais la force ! Je ne ferais plus confiance à personne ! Je les contrôlerais tous et leur imposerait ma volonté ! exulta le digimon.
_Et moi, votre altesse ? demanda la boule de données.
_Je t’ai crée, Goudoukikarinlankoku, tu es le seul que j’ai confiance répondit il.
_Ne faudrait il pas aussi détruire ce qui nous a retenu ? fit Goudoukikarinlankoku.
_C’est exact. Nous devons rechercher cette … Clé et la détruire ! décréta le digimon. A présent, la légende du Prince continue et pour longtemps, pour l’éternité !
Durant ce temps, un vortex digital s’était ouvert au beau milieu d’une clairière du secteur Forêt où fut déposé le petit garçon. Celui ci continua à rester inconscient un moment puis la lueur du soleil et le vent le ramenèrent à la vie. Il se releva doucement puis regarda tout autour de lui et se demanda où il était. Il essaya de se souvenir qui il était, de ses derniers souvenirs … mais tout s’était effacé: il ne se rappelait absolument de rien.
Plusieurs larmes se mirent à couler le long de ses joues avant qu’il n’éclata en sanglots. Il pleura très fort un long moment mais personne ne vint jamais le voir lorsqu’il eut une vision:
Au bord de l’eau, une jeune femme d’une immense beauté tenait un bébé que quinze ou seize mois s’amusant à le bercer en le faisant rire.
_Maman t’aime beaucoup, mon petit Tom, murmura la femme en lui embrassant le front. _Maman … je veux maman, murmura l’enfant faiblement.
Quinze ans s’étaient écoulés depuis le réveil du Prince et de Goudoukikarinlankoku et en ces quinze années, les deux méchants avaient eu largement le temps de reprendre leur travail. Le second s’était réfugié au Data World d’où il patrouillait le réseau pour trouver des humains faibles d’esprits qu’il pourrait contrôler afin que ceux ci détruisent le réseau puis la ceinture des données ce qui permettrait une invasion des digimon au monde réel.
Durant ce temps, le Prince avait installé une nouvelle base juste au-dessus de la croisée des portails d’où il surveillait tous les digimon. D’ailleurs il avait bien repris sa domination du digimonde en contrôlant pour un bon millier de digimon qui obéissant au moindre ordre.
A présent qu’il avait une armée fidèle qui ne le trahirait et n’abandonnerait jamais, il s’était décidé à repartir à la conquête du monde réel. Cependant il avait constaté que les Digimon Généraux avaient bloqué le portail et l’ouverture de vortex digitaux à tous les digimon non accompagnés d’un partenaire humain.
Furieux de cette chose, Le prince ne pouvait pas comprendre une telle aberration. Les humains étaient des êtres faibles, dénués de tout pouvoir. Aucun digimon ayant un minimum de fierté et d’intelligence ne pourrait envisager de faire équipe avec un humain. De leur monde, ils étaient plus faibles encore que ceux qu’ils nommaient animaux.
Le prince sourit alors: lorsque les digimon envahiraient le monde réel, ce serait alors un vrai jeu d’enfant d’asservir les humains et de dominer ce monde comme il avait pu le faire avec le digimonde. Oui, bientôt il régnerait sur les deux mondes.
D’ailleurs il venait d’avoir un plan absolument parfait pour montrer ce monde aux digimon et préparer ainsi l’invasion.
_Le digimonde est à moi et le monde réel sera aussi moi ! affirma le Prince.
Haruka mirai Warau bokutachi ni Itsuka aitai
Ima Jibun no iru basho ga doko na no ka Doko e mukau no ka
Au matin d’ Halloween, tout semblait normal dans n’importe quel pays du monde réel: les adultes partaient travailler tandis que les enfants se dirigeaient vers l’école en songeant qu’après les cours, ils pourraient aller sonner aux portes pour obtenir des tas de bonbons.
Cependant une chose fut étrange pour le monde: le soleil ne se montrait absolument pas. Il faisait complètement noir comme si c’était encore la nuit ce qui intriguait les personnes.
A Berk sur mer se tenait un vaste hôpital juste en face de la Manche. D’ailleurs en contrebas se trouvait une longue place. Celui ci se nommait l’institution Calot et au second étage de cet hôpital, qui était le service chirurgie, se trouvait une petite fille de neuf ans allongée dans une chambre sur un lit d’hôpital.
Celle ci se nommait Emilie et venait ici tous les ans se faire opérer de son dos à cause de sa scoliose. Celle ci tourna la tête vers la fenêtre et regretta de ne pas pouvoir sortir d’ici. Elle adorait tellement courir dehors, grimper aux arbres, jouer à l’exploration …
Alors elle décida de se lever puis se rendit dans le couloir où elle commença à marcher lorsqu’elle atteignit la galerie entre les deux cours, comme elle la nommait car l’endroit qu’elle traversait séparait la cour d’honneur de l’hôpital d’une cour réservée au personnel. Elle s’arrêta pour regarder par la fenêtre, du côté de la cour d’honneur lorsqu’elle remarqua l’ombre d’un cheval avec des ailes dans le ciel et vit qu’il s’apprêtait à se poser.
A la fois surprise et émerveillée, Emilie fonça vers l’ascenseur, situé à quelques mètres, et descendit au rez-de-chaussée puis traversa le couloir pour sortir dans la cour d’honneur. Alors elle découvrit le cheval au milieu du parterre de fleurs et courut vers lui puis en s’approchant, elle ralentit peu à peu. Elle s’approcha doucement puis tendit sa main vers la tête du cheval. A ce moment, une lueur rouge enveloppa le corps de la fillette tandis que l’ombre du cheval se matérialisa laissant apparaître Unimon.
Encouragée par cela, Emilie s’approcha davantage et lui caressa la tête.
_Laisses moi monter, murmura Emilie.
Alors Unimon fixa la petite fille puis baissa un peu les pattes pour lui permettre de monter sur son dos ce qu’elle fit promptement. Le digimon commença à s’envoler dans le ciel tandis que la petite fille se cramponna au cou du cheval digimon. Elle finit par s’y endormir, bercée par le vent et la merveilleuse chevauchée lorsqu’ Unimon sentit qu’une force le rappela.
Le digimon descendit en piqué, très doucement, puis déposa délicatement la petite fille sur le parterre de la cour d’honneur de l’hôpital puis s’envola très haut dans le ciel et disparut.
Emilie s’éveilla dans sa chambre à nouveau où se trouvait sa mère, occupée à discuter avec une des infirmières du service.
_Cela fait deux jours qu’elle a été opéré. Ce doit être les effets de l’anesthésie, dit l’infirmière. Elle a du faire un rêve qu’elle a cru réel.
Dans son lit, Emilie songea au cheval volant et à toutes les sensations qu’elle avait pu éprouver lors du vol et secoua alors la tête.
_Ce n’était pas un rêve. C’était vraiment réel, murmura Emilie pour elle-même.
Puis elle tourna sa tête vers la fenêtre: à l’extérieur, le soleil était revenu depuis plusieurs heures maintenant.
_Est ce que l’ on se reverra un jour ? demanda Emilie très bas.
Nami ni nomareru koto wa Tayasui keredo
A Paris, deux enfants de neuf ans jouaient sur le trottoir et se poursuivaient l’un l’autre. Bien qu’il y avait cours aujourd’hui, leur institutrice n’était pas là car elle était en stage ce qui ravissait les deux garçons. Tous deux étaient frères, frères jumeaux, et s’entendaient à merveille et ayant toujours confiance l’un envers l’autre.
_Virgile, suis fatigué ! se plaignit le second garçon.
_Même en étant jumeau, je suis meilleur que toi ! Personne ne peut me battre ! s’écria l’autre garçon avec une mine réjouie.
_Il y a des moments où j’ai des envies de te tuer, soupira son frère.
_Calme, Dada ! On va manger une glace ? proposa Virgile.
_Ne m’appelles pas ainsi ! En neuf ans, t’as pas encore compris que maman m’avait appelé Dareen ? protesta son frère.
_Si, mais j’aime bien Dada. C’est mignon ! s’exclama Virgile en ébouriffant gentiment les cheveux de son frère.
_Alors je vais t’appeler à nouveau Vivi ! le menaça Dareen.
_Ah non ! T’as pas le droit ! cria Virgile.
En voyant son frère réagir ainsi, Dareen se mit à rire tandis que Virgile boudait comme pouvait le faire les enfants lorsqu’ils étaient contrariés. Ensuite ils décidèrent d’aller chercher une glace et traversèrent une rue puis optèrent pour couper par un chantier abandonné.
Traversant le chantier en friche, ils firent attention de ne pas glisser bien qu’ils résistèrent à l’envie de se pousser dans la boue. Ils firent alors une belle roulade lorsque Virgile aperçut une étrange ombre au-dessus de lui. Il s’en approcha puis une lueur turquoise l’illumina tandis qu’un Demidevimon se matérialisa.
_Ah ! C’est trop cool ! s’écria Virgile enchanté.
Cependant Demidevimon le fixa à la fois surpris et douteux:
_Alors tu es une larve humaine.
_Hey ! Je ne suis pas une larve ! Je suis Virgile et un jour, je serais le plus grand des génies qui existe sur Terre ! annonça Virgile.
Au même moment, Dareen était tombé dans la boue juste en dessous d’une autre ombre et son corps s’était illuminé d’une lueur blanche qui matérialisa un Dorumon qui tomba sur Dareen. Celui ci aperçut rapidement Demidevimon et fonça dessus pour l’attaquer lorsque Virgile se mit devant lui et se prit l’attaque du digimon tombant ainsi au sol.
_Tu m’as protégé ? s’étonna Demidevimon.
Alors Virgile se releva et se tourna vers Demidevimon.
_Je n’aime pas que les gens soient attaqués sans aucune raison, surtout lorsqu’ils sont plus faibles qu’eux, répondit Virgile.
_Je croyais que les humains étaient tous des égoïstes qui ne pensaient qu’à eux même. Il avait dit lui-même qu’il voulait être le meilleur. Pourtant … se dit Demidevimon.
_Ce digimon n’est pas bon ! affirma Dorumon.
_Comment le sais tu ? Je suis certain du contraire, dit Dareen.
_Eh bien, il ne semble pas gentil, fit Dorumon.
_Si tu te fies à l’apparence, tu es sur de faire erreur. Pour savoir si quelqu’un est bon ou méchant, tu dois juger son comportement, pas son apparence, expliqua Dareen.
_Je …
_Les humains ne sont pas si mauvais alors que le dit le Prince, comprit Demidevimon.
Alors que Dorumon baissa la tête, les deux digimon commencèrent à s’élever dans les airs comme s’ils volaient. Virgile attrapa les pattes de Demidevimon et Dareen fit pareil avec celles de Dorumon comme pour les retenir mais ce fut inutile: les deux digimon finirent par élever toujours plus et disparurent.
_Pourquoi ils sont partis ? demanda Dareen en se mettant à pleurer.
_Je ne sais pas. Revenez ! cria Virgile. Revenez !
Tamerau no Naze nan darou...?
Haruka mirai Warau bokutachi ni Itsuka aitai
Sonna negai Areba kitto Machigawanai yo ne
Dans une des classes de cours moyen de seconde années de l’école primaire de Bussac en Forêt, les enfants étudiaient avec leur institutrice le principe de la division.
Penché sur son cahier, un jeune garçon aux cheveux châtains des yeux verts parvenait déjà à résoudre les opérations posées par son institutrice. Lorsqu’il eut fini, il regarda par la fenêtre et se demanda ce que pouvait être la cause de ce ciel si noir comme s’il faisait encore nuit. Cela l’absorba tant qu’il n’entendit pas la cloche qui indiqua l’heure d’aller en récréation.
Dans la cour, le garçon marcha pour réfléchir puis traversa la cour pour se rendre aux toilettes. Il s’apprêtait à entrer dans une cabine lorsqu’il crut voir quelque chose dans un fourré. La curiosité en lui s’éveilla et il alla voir: il s’introduisit dans le fourré où il vit une ombre ressemblant à un enfant de son âge armé d’un bâton. A ce moment, une lueur violette émana de son corps puis un Kotemon se matérialisa devant lui.
Stupéfait, le petit garçon remit ses lunettes sur son nez puis fixa la personne qui était apparue devant lui: elle ressemblait à un enfant vêtu d’une étrange combinaison.
_Tu es un humain, n’est ce pas ? demanda Kotemon.
_Oui, répondit le garçon. Je m’appelle Mike. Et toi ?
_Mon nom est Kotemon, répondit Kotemon.
_Kotemon ? s’étonna Mike. Je ne connais pas ce prénom.
_Ce n’est pas humain. Je suis un digimon, révéla Kotemon.
_Digimon ? Qu’est que c’est ? s’étonna Mike curieux.
Malheureusement la cloche annonça la fin de la récréation retentit à ce moment et Mike demanda à Kotemon de l’attendre ici le temps qu’il revienne puis il courut rejoindre ses camarades. Ainsi le temps s’écoula mais ne joua pas en faveur de Mike car au bout d’une heure, Kotemon commença à s’envoler et disparut dans le ciel.
Lorsque les cours finirent, à midi, Mike fut le premier à sortir et il courut au buisson où il avait laissé Kotemon mais ne fit personne. Il l’appela et le chercha mais en vain.
_Kotemon ? Kotemon ? fit Mike. Où es tu ?
L’enfant se demanda s’il n’avait pas rêvé cette rencontre puis se rappela ce qui s’était passé et secoua la tête. Il savait que cela avait été vraiment réel.
_Kotemon, je te retrouverais, se promit Mike.
Kowarekaketa hoshi de wa Kataru yume mo Usoppokute
Ima Jibun no iru sekai mamoru dake de Seiippai demo