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 une histoire (parabole) qui donne à réfléchir

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Watcha
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Watcha


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MessageSujet: une histoire (parabole) qui donne à réfléchir   une histoire (parabole) qui donne à réfléchir EmptyMer 23 Avr - 22:03

Bonjour à tous, voici donc le texte du débat que je vous ai proposé.
Une partie de la forme est légèrement triviale, mais ce qui nous intéresse, c'est le fond. Wink
Je serais reconnaissant aux participants : - de ne pas chercher tout de suite et maintenant l'identité de l'auteur dans google ou autres, mais d'attendre que je lé dévoile après avoir eu quelques avis.
- pour ceux qui à tout hasard connaîtrait ce texte, de ne pas en dévoiler l'auteur non plus, je m'en chargerai moi-même.




Il était une fois un navire commandé par un capitaine et des seconds,
si vaniteux de leur habileté à la manoeuvre, si pleins d'hybris (note
de Watcha : ça veut dire fierté) et tellement imbus d'eux-mêmes, qu'ils en
devinrent fous. Ils mirent le cap au nord, naviguèrent si loin qu'ils
rencontrèrent des icebergs et des morceaux de banquise, mais
continuèrent de naviguer plein nord, dans des eaux de plus en plus
périlleuses, dans le seul but de se procurer des occasions d'exploits
maritimes toujours plus brillants.

Le bateau atteignant des latitudes de plus en plus élevées, les
passagers et l'équipage étaient de moins en moins à l'aise. Ils
commençèrent à se quereller et à se plaindre de leurs conditions de vie.

— Que le diable m'emporte, dit un matelot de deuxième classe, si ce
n'est le pire voyage que j'aie jamais fait. Le pont est luisant de
glace. Quand je suis de vigie, le vent transperce ma veste comme un
couteau ; chaque fois que je fais prendre un ris à la voile de misaine,
il s'en faut vraiment de peu que je me gèle les doigts ; et pour cela,
tout ce que je gagne, ce sont cinq misérables shillings par mois !

— Vous pensez que vous vous faites avoir ! dit une passagère, Moi, je
n'arrive pas à fermer l'oeil de la nuit à cause du froid. Sur ce
bateau, les dames n'ont pas autant de couvertures que les hommes. Ce
n'est pas juste !

Un marin mexicain fit chorus :

— Chingado ! Je ne gagne que la moitié du salaire d'un marin
anglo-saxon. Pour tenir le coup avec ce climat, il nous faut une
nourriture abondante et je n'ai pas ma part ; les Anglo-Saxons en
reçoivent plus. Et le pire de tout, c'est que les officiers me donnent
toujours les ordres en anglais au lieu de le faire en espagnol.

— J'ai plus de raisons de me plaindre que qui que ce soit, dit un marin
indien. Si les Visages Pâles n'avaient pas volé la terre de mes
ancêtres, je ne me serais jamais trouvé sur ce navire, ici, au milieu
des icebergs et des vents arctiques. Je serais simplement dans un
canoë, en train de pagayer sur un joli lac paisible. Je mérite un
dédommagement. Pour le moins, le capitaine devrait me laisser organiser
des parties de dés, afin que je puisse me faire un peu d'argent.

Le maître d'équipage dit ce qu'il avait à dire, sans mâcher ses mots :

— Hier, le premier second m'a traité de tapette parce que je suce des
bites. J'ai le droit de sucer des bites sans que l'on me donne des
surnoms pour autant.

— Les humains ne sont pas les seules créatures que l'on maltraite sur
ce bateau, lança, la voix tremblante d'indignation, une passagère amie
des animaux. La semaine dernière, j'ai vu le deuxième second donner à
deux reprises des coups de pied au chien du navire !

L'un des passagers était professeur d'université. Tout en se tordant les mains, il s'exclama :

— Tout cela est affreux ! C'est immoral ! C'est du racisme, du sexisme,
du spécisme, de l'homophobie et de l'exploitation de la classe ouvrière
! C'est de la discrimination ! Nous devons obtenir la justice sociale :
un salaire égal pour le marin mexicain, des salaires plus élevés pour
tous les marins, un dédommagement pour l'Indien, un nombre égal de
couvertures pour les dames, la reconnaissance du droit à sucer des
bites et plus de coups de pied au chien !

— Oui, oui ! crièrent les passagers. Oui, oui ! cria l'équipage. C'est de la discrimination ! Nous devons exiger nos droits !

Le mousse se racla la gorge :

— Hem. Vous avez tous de bonnes raisons de vous plaindre. Mais il me
semble que ce qui est vraiment urgent c'est de virer de bord et de
mettre le cap au sud, car si nous continuons d'aller vers le nord, nous
sommes sûrs de faire naufrage tôt ou tard, et alors vos salaires, vos
couvertures et votre droit à sucer des bites ne vous serviront à rien,
car nous serons tous noyés.

Mais personne ne lui prêta la moindre attention : ce n'était que le mousse.

De leur poste situé sur la dunette, le capitaine et les officiers
avaient regardé et écouté cette scène. A présent, ils souriaient et se
faisaient des clins d'oeil, puis, obéissant à un signe du capitaine, le
troisième second descendit de la dunette. Il se dirigea nonchalamment
vers l'endroit où les passagers et l'équipage étaient rassemblés et se
fraya un chemin parmi eux. Il prit un air très sérieux et parla en ces
termes :

— Nous, les officiers, devons admettre que des choses vraiment
inexcusables se sont passées sur ce navire. Nous n'avions pas compris à
quel point la situation était mauvaise avant d'avoir entendu vos
plaintes. Nous sommes des hommes de bonne volonté et entendons être
justes avec vous. Mais — il faut bien le dire — le capitaine est plutôt
conservateur et routinier, et il faudrait peut-être le pousser un petit
peu pour qu'il se décide à des changements importants. Mon opinion
personnelle est que si vous protestez énergiquement — mais toujours de
manière pacifique et sans violer aucun article du règlement de ce
navire — cela secouerait l'inertie du capitaine et le forcerait à se
pencher sur les problèmes dont vous vous plaignez à si juste titre.

Ceci ayant été dit, il retourna à la dunette. Comme il repartait, les passagers et l'équipage lui lancèrent des épithètes :

— Modéré ! Réformiste ! Libéral hypocrite ! Valet du capitaine ! Ils firent pourtant ce qu'il avait dit.

Ils se regroupèrent en masse devant la dunette, hurlèrent des insultes aux officiers et exigèrent leurs droits :

— Je veux un salaire supérieur et de meilleures conditions de travail, dit le deuxième classe.

— Le même nombre de couvertures que les hommes, dit la passagère.

— J'exige de recevoir mes ordres en espagnol, dit le marin mexicain.

— J'exige le droit d'organiser des parties de dés, dit le marin indien.

— Je refuse d'être traité de tapette, dit le maître d'équipage.

— Qu'on ne donne plus de coups de pied au chien, dit l'amie des animaux.

— La révolution tout de suite ! s'écria le professeur.

Le capitaine et les officiers se réunirent et conférèrent pendant
quelques minutes tout en se faisant des clins d'oeil, des signes de
tête et des sourires. Puis le capitaine se rendit à l'avant de la
dunette et, avec force démonstration de bienveillance, il annonça que
le salaire du deuxième classe serait porté à six shillings par mois,
que celui du Mexicain serait égal aux deux-tiers de celui d'un marin
anglo-saxon et qu'on lui donnerait en espagnol l'ordre de faire prendre
un ris à la voile de misaine, que les passagères recevraient une
couverture supplémentaire, qu'on permettrait au marin indien
d'organiser des parties de dés les samedis soirs, qu'on ne traiterait
plus le maître d'équipage de tapette tant qu'il ferait ses pipes dans
la plus stricte intimité, et que l'on ne donnerait plus de coups de
pied au chien, sauf s'il faisait quelque-chose de vraiment vilain,
comme voler de la nourriture dans la cuisine par exemple.

Les passagers et l'équipage célébrèrent ces concessions comme une
grande victoire, mais le lendemain ils étaient de nouveau mécontents.

— Six shillings par mois, c'est un salaire de misère, et je me gèle
toujours les doigts quand je fais prendre un ris à la voile de misaine
! grognait le deuxième classe.

— Je n'ai toujours pas le même salaire que les Anglo-Saxons ni assez à manger pour ce climat, dit le marin mexicain.

— Nous, les femmes, n'avons toujours pas assez de couvertures pour nous
tenir au chaud, dit la passagère. Tous les autres membres de l'équipage
et les passagers formulèrent des plaintes similaires, encouragés par le
professeur.

Quand ils eurent terminé, le mousse prit la parole — cette fois plus
fort, de manière à ce que les autres ne puissent plus l'ignorer aussi
facilement.

— C'est vraiment terrible que l'on donne des coups de pied au chien
parce qu'il a volé un peu de pain dans la cuisine, que les femmes
n'aient pas autant de couvertures que les hommes, que le deuxième
classe se gèle les doigts, et je ne vois pas pourquoi le maître
d'équipage ne pourrait pas sucer des bites s'il en a envie. Mais
regardez comme les icebergs sont gros à présent et comme le vent
souffle de plus en plus fort. Nous devons virer de bord et mettre le
cap au sud, car si nous continuons vers le nord nous allons faire
naufrage et nous noyer.

— Oh oui, dit le maître d'équipage, Il est tout à fait affreux de
continuer vers le nord. Mais pourquoi devrais-je rester confiné dans
les toilettes pour sucer des bites ? Pourquoi devrais-je être traité de
tapette ? Ne suis-je pas aussi bien que n'importe qui ?

— Naviguer vers le nord est terrible, dit la passagère, Mais ne
voyez-vous pas que c'est exactement la raison pour laquelle les femmes
ont besoin de davantage de couvertures afin de se maintenir au chaud ?
J'exige le même nombre de couverture pour les femmes, immédiatement !

— C'est tout à fait vrai, dit le professeur, que naviguer vers le nord
nous impose à tous de grandes épreuves. Mais il ne serait pas réaliste
de changer de route pour aller au sud. On ne peut pas remonter le cours
du temps. Nous devons trouver un moyen raisonnable de gérer la
situation.

— Ecoutez, dit le mousse, si nous laissons les quatre fous de la
dunette agir à leur guise, nous allons tous nous noyer. Si jamais nous
mettons le navire hors de danger, alors nous pourrons nous inquiéter
des conditions de travail, des couvertures pour les femmes et du droit
à sucer des bites. Mais nous devons commencer par virer de bord. Si
quelques-uns d'entre nous se réunissent, élaborent un plan et font
preuve d'un peu de courage, nous pourrons nous sauver. Nous n'aurions
pas besoin d'être nombreux — six ou huit, cela suffirait. Nous
pourrions lancer une charge contre la dunette, balancer ces fous
par-dessus bord et tourner la barre du navire vers le sud.

Le professeur releva le nez et dit d'un ton sévère :

— Je ne crois pas à la violence, c'est immoral.

— Il n'est jamais éthique d'utiliser la violence, dit le maître d'équipage.

— La violence me terrifie, dit la passagère.

Le capitaine et les officiers avaient regardé et écouté toute la scène.
A un signe du capitaine le troisième second descendit sur le pont. Il
circula parmi les passagers et l'équipage en leur disant qu'il restait
beaucoup de problèmes sur le navire.

— Nous avons fait beaucoup de progrès, dit-il, mais il reste beaucoup à
faire. Les conditions de travail du deuxième classe restent dures, le
Mexicain n'a toujours pas le même salaire que les Anglo-Saxons, les
femmes n'ont pas encore autant de couvertures que les hommes, les
parties de dés du samedi soir de l'Indien sont un dédommagement
dérisoire par rapport à la perte de ses terres, il n'est pas juste que
le maître d'équipage doive rester confiné dans les toilettes pour sucer
des bites, et le chien continue de recevoir des coups de pieds de temps
en temps. Je pense que le capitaine a encore besoin qu'on le pousse. Il
serait utile que vous organisiez tous une autre manifestation — pourvu
qu'elle reste non-violente.

Comme il retournait à la poupe, les passager et l'équipage lui
lancèrent des insultes, mais ils firent néanmoins ce qu'il avait dit et
se réunirent en face de la dunette pour une autre manifestation. Ils
fulminèrent, s'emportèrent, montrèrent les poings et lancèrent même un
oeuf pourri sur le capitaine (qui l'évita habilement).

Après avoir écouté leurs plaintes, le capitaine et les officiers se
réunirent pour une conférence où ils se firent des clins d'oeil et de
larges sourires. Puis le capitaine alla à l'avant de la dunette et
annonça qu'on allait donner des gants au deuxième classe afin qu'il ait
les doigts au chaud, que le marin mexicain allait recevoir un salaire
égal aux trois-quarts de celui des Anglo-Saxons, que les femmes
allaient recevoir une autre couverture, que le marin indien allait
pouvoir organiser des parties de dés tous les samedi et dimanche soirs,
qu'on allait permettre au maître d'équipage de sucer des bites en
public dès la tombée de la nuit, et que personne ne pourrait donner des
coups de pied au chien sans une permission spéciale du capitaine.

Les passagers et l'équipage s'extasièrent devant cette grande victoire
révolutionnaire, mais dès le lendemain matin, ils étaient de nouveau
mécontents et commencèrent à maugréer toujours à propos des mêmes
problèmes.

Cette fois le mousse se mit en colère :

— Bande d'imbéciles ! cria-t-il, Vous ne voyez pas ce que le capitaine
et les officiers sont en train de faire ? Ils vous occupent l'esprit
avec vos réclamations dérisoires — les couvertures, les salaires, les
coups de pied au chien, etc. — et ainsi vous ne réfléchissez pas à ce
qui ne va vraiment pas sur ce navire : il fonce toujours plus vers le
nord et nous allons tous sombrer. Si seulement quelques-uns d'entre
vous revenaient à la raison, se réunissaient et attaquaient la dunette,
nous pourrions virer de bord et sauver nos vies. Mais vous ne faites
rien d'autre que de geindre à propos de petits problèmes mesquins,
comme les conditions de travail, les parties de dés et le droit de
sucer des bites.

Ces propos révoltèrent les passagers et l'équipage.

— Mesquin !! s'exclama le Mexicain, Vous trouvez raisonnable que je ne
recoive que les trois-quarts du salaire d'un marin anglo-saxon ? ça,
c'est mesquin ?!

— Comment pouvez-vous qualifier mes griefs de dérisoires ? s'écria le
maître d'équipage, Vous ne savez pas à quel point c'est humiliant
d'être traité de tapette ?

— Donner des coups de pied au chien n'est pas un «petit problème
mesquin» ! hurla l'amie des animaux, c'est un acte insensible, cruel et
brutal !

— Bon, d'accord, répondit le mousse, Ces problèmes ne sont ni mesquins,
ni dérisoires. Donner des coups de pied au chien est un acte cruel et
brutal, et se faire traiter de tapette est humiliant. Mais comparées à
notre vrai problème - le fait que le navire continue vers le nord - vos
réclamations sont mineures et insignifiantes, parce que si nous ne
virons pas bientôt de bord, nous allons tous sombrer avec le navire.

— Fasciste ! dit le professeur.

— Contre-révolutionnaire ! s'écria la passagère.

Et l'un après l'autre, tous les passagers et membres de l'équipage
firent chorus, traitant le mousse de fasciste et de
contre-révolutionnaire. Ils le repoussèrent et se remirent à maugréer à
propos des salaires, des couvertures à donner aux femmes, du droit de
sucer des bites et de la manière dont on traitait le chien.

Le navire continua sa route vers le nord, au bout d'un moment il fut broyé entre deux icebergs. Tout le monde se noya.





Donc : 1) que pensez-vous de ce texte ? et 2) quel est selon vous le problème de fond soulevé par l'auteur ?
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MessageSujet: Re: une histoire (parabole) qui donne à réfléchir   une histoire (parabole) qui donne à réfléchir EmptyMer 23 Avr - 22:27

Fort intéressant...là je n'ai point le temps mais ce week-end je vais tâcher d'écrire un truc Smile
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Psykoli
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MessageSujet: Re: une histoire (parabole) qui donne à réfléchir   une histoire (parabole) qui donne à réfléchir EmptyJeu 24 Avr - 0:59



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MessageSujet: Re: une histoire (parabole) qui donne à réfléchir   une histoire (parabole) qui donne à réfléchir EmptyDim 27 Avr - 19:37

J'y vois une critique de nos sociétés humaines.
Un fossé entre les dirigeants qui veulent emmener leur pays vers toujours plus de "richesse" (le Nord...est-ce un hasard?), même si cela doit nuire à d'autre; et le "peuple" qui revendique - certes à juste titre - ses droits individuels sans voir plus loin que cela : le problème de fond.

(je stéréotype, mais bon, ça me prendrait une heure sinon et j'ai pas - encore - le temps)

Je compte encore développer ça, désolée pour la brièveté ^^"
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sun li
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MessageSujet: Re: une histoire (parabole) qui donne à réfléchir   une histoire (parabole) qui donne à réfléchir EmptyLun 28 Avr - 0:08

Citation :
hypothèse 2 : les hauts gradés sont le diable et l'équipage des pauvres âmes : le diable leur promet ce qu'ils veulent pour qu'ils gardent la foi en lui.
Le Mouse est le catholique qui voit claire dans le jeu du démon mais ne rien faire contre ses serviteurs en surnombre.

J'ai encore un grand moment de solitude. Pourquoi obéir à ces shémas classiques (pardon catholiques ) et surtout terriblement simplistes, ( une de mes profs en débusquait partout, mêmes dans les pires incongruités... ) si vous avez un peu de pitié, expliquez moi Rolling Eyes .....


Ben j'y vois comme Dreki, pour moi, " Nord " et "Sud " ne sont absolument pas utilisés au hasard et représentent la situation géopolitique d'aujourd'hui.

Le bateau est la représentation de nos sociétés, des problèmes qui y résident, et des défauts imputables à la triade.
Les hauts gradés sont nos hommes politiques qui n'ont en tête que leur démesurée ambition d'être des modèles adulés, sans se soucier de ce que pourrait être la communauté de destins qui forme leurs pays .... ce sont les types qui nous dirigent, mais pas vers ce qui est bon pour NOUS, mais vers ce qui est bon pour EUX.

la morale parait donc claire : il faut cesser de faire monter plus encore nos sociétés vers ce que le Nord représente : le libéralisme sauvage, le capitalisme et la fatuité culturelle ......

Prenons par exemple l'image de la femme et de ses couvertures :
Elle représente la condition feminine ; et les revendications féminines d'aujourd'hui ; à savoir, être considérées pour ce qu'elles sont en fait et sur tous les terrains.

Les couvertures manquantes sont l'image de l'inégalité, tous ayant un stigmate étant leur cheval de bataille.
Ce qui est regrettable, c'est leur absence d'intelligence dans un plan commun qui, en relégant leurs soucis au second plan ; leur permettrai de vivre tous plus heureux. L'égoisme, mais je crois surtout la colère les en empèchent ....

C'est une brillante critique des rôles positifs et négatifs des combats singuliers à l'oeuvre dans nos sociétés et qui tendent à la rendre meilleure .... mais bon surtout du négatif ... à trop s'y esbaudir et à y frétiller ça devient simple et facile : on croit qu'on se bat mais finalement on fait comme le chef du navire, on patauge dans sa propre ambition, et pire, on rend service à celui que l'on hait : en tuant toute forme de changement durable au nom de sa propre condition ....


A travers la figure du mousse, ont peut voir l'image du visionnaire ( de l'artiste ? ), celui qui se fait lapider de son vivant mais est "récompensé" dans sa mort .... dont ici le rôle sert juste à dire : "Si" ; et oui, il y'en avait un moins con, SI seulement ils l'avait écouté .....

Ceci ne nous invite t - il pas à être plus ouverts et réfléchi sur des discours parallèles qui peinent à exister ?
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MessageSujet: Re: une histoire (parabole) qui donne à réfléchir   une histoire (parabole) qui donne à réfléchir EmptyLun 28 Avr - 21:29

Hop hop, j'ai tenté de rédiger un truc un peu plus développé sur ce texte.

Donc comme je l'ai dit, j'y vois une critique de nos sociétés humaines. Enfin, c'est ce qui m'a semblé le plus évident à la lecture. En revanche, j'vois pas du tout en quoi le diable et les catholiques donneraient lieu à une réflexion utile et donneraient un intérêt à ce texte, mais bon, intéressante ou pas, ça reste une interprétation...

Un fossé entre les dirigeants qui veulent emmener leur pays vers toujours plus de "richesse" (le Nord...est-ce un hasard?), même si cela doit nuire à d'autre; et le "peuple" qui revendique - certes à juste titre - ses droits individuels sans voir plus loin que cela : le problème de fond.

Maintenant je vais essayer de montrer le parallèle que je vois dans ce texte...

Ainsi, autant le chef du navire emmène tout le monde dans sa course effrénée vers le Nord / Autant nos pays sont lancés vers une course vers le Nord (...pas le Nord géographique, juste au cas où -___-)..........autant tout les passagers/citoyens ne font pas attention à leur situation (on va tous couler/on ne s'impose pas de limite humaine et/ou morale, sauf hypocritement) parce qu'ils sont occupés à régler d'abord les problèmes qui se trouvent sous leur nez, sans être efficaces : la situation globale ne change pas : le maître reste toujours celui/ceux qui privilégie la course (effrénée) vers le Nord. C'est donc qu'ils restent mineurs et non responsables de leur navire/pays.
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MessageSujet: Re: une histoire (parabole) qui donne à réfléchir   une histoire (parabole) qui donne à réfléchir EmptyLun 28 Avr - 22:15



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MessageSujet: Re: une histoire (parabole) qui donne à réfléchir   une histoire (parabole) qui donne à réfléchir EmptyMar 29 Avr - 0:05

Psykoli ---> pour le problème de fond, oui. Pour les méthodes, je suis partagé. Quand à son manifeste, que je suis en train de lire, je suis pour l'instant totalement d'accord.


Bon, je vais dévoiler qui est l'auteur : Theodore Kaczynski, alias Unabomber.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Unabomber

Voici son manifeste ,qui fait une soixantaine de pages. (en lisant par petits bouts de temps en temps depuis 2-3 jours, j'en suis arrivé au paragraphe 44, soit une dizaine de pages Laughing )

http://lanredec.free.fr/polis/UnabomberManifesto_tr.html



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Psykoli
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MessageSujet: Re: une histoire (parabole) qui donne à réfléchir   une histoire (parabole) qui donne à réfléchir EmptyMar 29 Avr - 9:30



Dernière édition par Psykoli le Mer 7 Mai - 5:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: une histoire (parabole) qui donne à réfléchir   une histoire (parabole) qui donne à réfléchir EmptyMar 29 Avr - 14:45

Tiens, c'est vrai que dans l'histoire, c'est l'emploi de la violence que suggère le mousse... (honte à moi, je viens juste de m'en rappeler)...

Un peu partagée aussi. Je pense que dès qu'on en arrive à la violence pour imposer une idée, tout ce qu'on risque, c'est une nouvelle ère de "terreur", peut être avec l'idéologie qu'on voulait imposer, mais avec autant de défauts. au final, vu la méthode employée.
Et aussi, utiliser la force, c'est aussi ouvrir la porte à des gens qui n'ont absolument pas d'idéal en tête, mais une soif de soulager leur violence intérieure.
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MessageSujet: Re: une histoire (parabole) qui donne à réfléchir   une histoire (parabole) qui donne à réfléchir EmptyMar 29 Avr - 20:00

Citation :
Crois moi étant croyant je risque de beaucoup apprécier Mr.Red (on va s'éclater toi et moi dans les prochains débats à venir je te le G A R A N T I S cheese

ça, Psycholi, c'est tellement sûr que même que c'est déjà arrivé Mr.Red mais j'aime bien, ça met de l'animation !!! Twisted Evil

Et c'est vrai que Dreki est plus diplomate que moi bounce ...... D'ailleurs je suis partagée sur cette incitation à la rebellion violente .... Y'a t-il vraiment une autre solution ? surement oui, mais laquelle ?
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MessageSujet: Re: une histoire (parabole) qui donne à réfléchir   une histoire (parabole) qui donne à réfléchir EmptyMar 29 Avr - 20:50

Citation :
Y'a t-il vraiment une autre solution ? surement oui, mais laquelle ?

Une autre solution réalisable avec des moyens humains, je ne pense pas, je crois que c'est tout simplement irréalisable.
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MessageSujet: Re: une histoire (parabole) qui donne à réfléchir   une histoire (parabole) qui donne à réfléchir EmptyMar 29 Avr - 21:57

Y a juste, juste un truc qui vient de me passer par la tête.
A chaque fois, dans ce genre de chose, le but visé, c'est une utopie, non ? C'est comme la perfection, comme l'infini en maths : on peut tendre vers, mais jamais l'atteindre.

Mais c'est pas parce que c'est inatteignable, irréalisable, qu'on ne peut pas faire un pas vers, du moins évoluer.
Les foules, y a une certaine inertie, c'est long à faire bouger. A quoi bon vouloir un miracle immédiat ? C'est trop simpliste. Je pense qu'il vaut mieux accepter de ne jamais atteindre "l'idéal" et se bouger le cul chaque jour, sachant cela, pour au moins relever un peu (ne serait-ce qu'un tout petit peu, à une échelle minime...) le niveau.

C'est mieux que rien...

Pwouet. (j'avais besoin de dire une connerie, là)
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MessageSujet: Re: une histoire (parabole) qui donne à réfléchir   une histoire (parabole) qui donne à réfléchir EmptyMar 29 Avr - 22:26

Dreki ---> ayant lu tes deux réponses à mes messages (les deux débats en cours), je dois dire que je t'apprécie de plus en plus. Embarassed Mr.Red (

mais j'aimerais revenir sur ça

Citation :

Les foules, y a une certaine inertie, c'est
long à faire bouger. A quoi bon vouloir un miracle immédiat ? C'est
trop simpliste. Je pense qu'il vaut mieux accepter de ne jamais
atteindre "l'idéal" et se bouger le cul chaque jour, sachant cela, pour
au moins relever un peu (ne serait-ce qu'un tout petit peu, à une
échelle minime...) le niveau.

C'est mieux que rien...

Je pense que si c'était pour un changement de mentalité, ta logique serait tout à fait la bonne.
Mais, hélas, je pense que dans le cadre de problèmes d'écologie et de pollution, si au lieu d'avancer toujours plus en avant, on se stabiliserait à notre niveau actuel, voire même si on revenait lentement en arrière, ça ne suffirait pas.
Je pense vraiment que l'humanité, à moins d'un grand retour en arrière au niveau production, consommation, et pollution, lequel retour me semble quasiment impossible par la voie pacifiste, et bien l'humanité est perdue.
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MessageSujet: Re: une histoire (parabole) qui donne à réfléchir   une histoire (parabole) qui donne à réfléchir EmptyMer 30 Avr - 16:04

Bigre, que la section débats est animée, en ce moment, c'est magnifique Mr.Red

Watcha >> Merci Smile c'est réciproque, c'est cool de parler de trucs intéressants avec d'autres personnes (d'habitude, j'ai que Sunli pour parler de la manière dont je gouvernerai l'univers - pour son bien - quand je serai dictatrice) (hem.)

Mwoui, c'est vrai ce que tu dis sinon. Cependant, est-ce que changer les mentalités, ce n'est pas déjà indispensable pour pouvoir ensuite s'attaquer à changer, euh...tout le reste ? (ça en fait du boulot)
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Shaka Sama
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MessageSujet: Re: une histoire (parabole) qui donne à réfléchir   une histoire (parabole) qui donne à réfléchir EmptyMer 6 Aoû - 10:55

Dans cette histoire j'y vois différentes choses.

Tout d'abord le fait que les dirigeants accorde des droit pour ne pas offusquer la foule.
Ceux-ci veulent toujours aller de l'avant quitte à faire souffrir le reste du peuple. Car tout ce qu'ils veulent c'est du prestige.

Pour ce qui est du peuple plus on leur accorde plus ils se plaindront et réclameront des faveurs. Quitte à épuiser toutes les réserves.
Ensuite ils ne se soucient que de leur condition personnelle. Le voisin importe peu soi est toujours plus important qu'autrui.

Voilà ce que je vois dans cette histoire.
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