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 Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine

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Watcha
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Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine Empty
MessageSujet: Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine   Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine EmptyLun 25 Aoû - 22:00

DE L'ORIGINE DE LA CONNERIE HUMAINE
A
l'origine, l'homme était animal. Un grand singe à poils, bouffant de
tout même sa merde, comme le fait encore le gorille aujourd'hui,
l'étron du susdit étant, comme le sait l'érudit, très riche en fibres.
Vision nauséeuse pour l'homme actuel mais que le semis d'erectus de
l'époque ressentait comme toute ordinaire, comme s'inscrivant dans
l'ordre des choses.
Bref,
la vie était dure mais simple et l'homme était aussi peu con que peut
l'être tout animal, quel qu'il soit, c'est-à-dire pas du tout.
Comment voulez-vous être touché par la connerie quand vous n'avez que deux idées en tête : survivre et procréer ?
Rapidement,
comme tous les animaux dotés d'organes préhensiles, la trompe chez
l'éléphant ou les mains chez le singe, l'homme découvrit l'usage du
bâton. L'éléphant s'en servit pour se gratter, le singe pour casser des
noix et l'homme pour taper sur les autres. L'homme n'était pas bon,
mais de là à dire qu'il était déjà con ... en effet, il ne pensait
toujours et encore qu'à survivre et procréer. L'on peut donc simplement
dire que son intelligence se développait lentement, comme elle se
développe, avec l'expérience, chez n'importe quel animal.
Alors, pourquoi le singe est-il resté singe alors que l'homme est devenu con ?
Parce
que pour casser des noix avec un bâton, la position accroupie est la
bienvenue ; alors que pour taper sur les autres, il vaut mieux se tenir
debout, la dite position croupetonne n'étant recommandée qu'à celui qui
se fait rosser.
Et
l'homme donnant du bâton debout découvrit que ses "han !" gutturaux, au
fil du temps, devenaient plus harmoniques du genre "ho !", "ha !" puis
"tiens prend ça dans la gueule !"...
Eh oui ! Le miracle s'était accompli !
En
se redressant, l'homme avait dégagé son larynx, favorisant ainsi le
flux de l'air dans ses cordes vocales ... il pouvait désormais moduler
les sons en gammes riches et variées, en six mots il s'était doté de la
parole ... et simultanément, en trois mots de plus, de la connerie.
Vous ne voyez pas le rapport ?
Eh
bien voilà : chez l'animal, l'intelligence se développe par l'imitation
gestuelle. Le chimpanzé, qui voit son pote d'à côté, plus malin que
lui, sortir une fourmi d'une anfractuosité avec une brindille, va
chercher à son tour une brindille pour faire la même chose, simplement
parce que c'est bon pour sa survie. Si l'autre singe se met à adorer le
soleil en jappant quatre fois, en se prosternant cinq fois et en se
masturbant une, notre chimpanzé imitateur ne découvrira que le plaisir
solitaire, les deux premières actions ne lui procurant strictement
rien.
La
religion singe vient de mourir dans l'œuf, n'inculquant aux autres
primates primaires que ce simulacre de copulation auquel ils se livrent
encore aujourd'hui, béatement, sur les rochers du zoo de Vincennes ou
d'ailleurs, intrigant les petits garçons qui, à ce spectacle, se
demandent pourquoi leur maman leur tape sur la main à chaque fois que,
dans le bain, ils se tripotent la zigounette.
A
l'inverse, l'homme doué de parole, découvrit rapidement LE CONCEPT.
L'individu roué de coups pouvait désormais menacer son bourreau d'un
cinglant "si tu continues à me taper, demain le soleil sera fâché et il
ne se lèvera pas !" le tout exprimé, évidemment, de façon moins
littéraire mais déjà prémisse du "on va se prendre le ciel sur la
gueule".
Comment
voulez-vous que l'éléphant ou l'otarie, qui se font tabasser par un
congénère pachyderme ou pinnipède, réussissent à faire passer un
message aussi sophistiqué ?
Mais retournons 1 million d’années en arrière et retrouvons nos homos désormais erectus.
Le
frappeur, intrigué par ces propos, va mettre en branle le peu de
neurones actifs dont il dispose dans ses 850 cm3 de matière grise et
analyser cette possibilité de situation : la nuit en permanence, le
froid, les animaux plus sauvages que lui ... brrr ! Rien de réjouissant
et un risque de bien plus de souffrances que de plaisir retirées du
fait de taper sur ce gringalet.
Dégoûté,
après un dernier coup de pied dans les molaires de l'autre, il va donc
le laisser tomber à la recherche d'une nouvelle victime offrant les
avantages d'une conversation moins déprimante.
Le futé, du haut de son mètre et demi, va se dire : "Pas con cette histoire de soleil ... va falloir que je l'exploite !".
Il
venait tout simplement de prendre conscience qu'avec la parole on peut
faire passer, et donc croire, n'importe quoi. La première vocation
politico-religieuse faisait une entrée discrète dans le monde et
allait, au fil des millénaires, le bouleverser.
Le long combat entre la compétence et la manipulation est donc commencé.
La
compétence, c'est la première loi naturelle basée essentiellement sur
la force, le schéma dominant/dominé. Rustique, mais efficace,
incontournable pour la perpétuation de l'espèce. Je suis le plus fort,
donc le plus apte à survivre, donc je copule pour générer une
descendance ayant mes capacités et etc. Le faible profite de la
protection du fort, le laisse aller au casse-pipe mais, côté frivolité,
il ne peut jouer que les voyeurs ou jouer tout seul ou essayer de
resquiller lorsqu'une demoiselle se trouve isolée de façon trop
tentante ... avec le risque, évidemment, d'en prendre une bonne
derrière les oreilles si le gros débarque dans le coin à ce moment
précis.
Mais le fort se sent bien faible face à des tas de phénomènes qui le dépassent et c'est là-dessus que va jouer le futé.
Y'a
pas d'eau ? Regarde bien mon gros, il suffit que je danse une gigue en
piaillant et ... l'eau ne vient pas ? Eh ! ca veut dire que le Dieu Eau
n'est pas content du tout. Qu'à cela ne tienne, on va occire une
pucelle ou une paire de mioches et cela autant de fois qu'il le faudra
et à la fin ... la pluie arrive. Le costaud des biceps, mais faiblard
du cervelet, qui n'a pas pigé que la flotte finit toujours par arriver,
est vachement impressionné ! Il se dit que ce petit gars insignifiant
est important et qu'il faut se ménager ses talents supposés. Alors il
lui donne une hutte, une paire de donzelles, la bouffe à volonté et il
l'exempte de toute corvée en contrepartie d'une petite gigue à chaque
fois que cela est nécessaire.
Le
premier mec incapable de survivre tout seul plus de dix minutes au
milieu de la savane vient d'obtenir une ascension sociale fulgurante
... et il vient surtout d'y prendre goût.
Parce
que, d'après-vous, qui a donné l'idée saugrenue à des tribus, pépères
tranquilles dans leur coin, d'aller foutre sur la gueule de leurs
voisins alors qu'avant on se contentait de se piquer une femelle par-ci
par-là, avec un minimum de dégâts, histoire simplement que la
progéniture ressemble à quelque chose ?
Bah
oui, c'est notre futé qui se dit déjà :"Plus y aura de pigeons à
plumer, plus ce sera bon pour moi". Le petit malin a appréhendé la
notion de profit qu'il substitue désormais à la notion de survie. Le
chef ayant aisément admis qu'il vaut mieux sacrifier des prisonniers au
Dieu Machin plutôt que les pucelles locales, ces dernières passent
directement à un nouveau statut genre "vestales" tout en passant par la
couche du rusé.
Et
puis ce dernier ne veut plus une hutte, mais un temple : "Eh chef,
c'est grâce à qui qu't'es chef ? C'est grâce au Dieu Machin et comme y
cause qu'à moi, il te dira tout ce qu'il veut par ma bouche pour que tu
sois encore un plus grand chef". Et pendant que le gros bêta gobe tout,
le fieffé invente peu à peu les instruments qui lui permettront de
mieux manipuler les masses populaires dont il dispose maintenant.
Le
plus singulier fut l'argent. Pourquoi inventer le fric quand le troc,
dans une vie simple, est largement suffisant à assurer la subsistance
de chacun ? Parce que le maigrichon a très bien compris, en quelques
millénaires, que déposer un troupeau de 150 chameaux et de 748 chèvres
sur son compte en banque c'est pas fastoche comme dit mon petit cousin
quand il veut se faire la bonne sans lui enlever son collant.
Alors
il a dit (le rusé, pas mon petit cousin) : "Voilà ! Un chameau ou trois
rondelles de ferrailles c'est pareil." Et tout le monde a dit oui parce
que entre les sbires du chef et ceux du rusé valait mieux être
d'accord. Et le peuple a encore dit oui quand il s'est aperçu que pour
racheter le chameau il fallait désormais donner six rondelles, que
c'était très dur quand on en a que trois, mais non monsieur l'agent je
ne conteste pas l'autorité du gros et du maigrichon mais pouvez-vous
taper moins fort avec votre bâton s'il vous plaît ?
L'homme
découvrait peu à peu que la loi dominant/dominé restait valable ...
mais il n'en comprenait plus très bien toutes les règles qui, à
l'origine, étaient pourtant si simples qu'elles n'échappaient même pas
à un têtard hémiplégique.
Normal,
de pas très malin l'homme était devenu très con. Lorsque je dis
"l"homme" je parle bien sûr de "l'humanité". Car forcément,
individuellement, tous n'étaient pas cons.
Cependant
la loi dominant/dominé, bien que pervertie, fonctionnant tant bien que
mal, et plutôt mal que bien, force était à ces pas con de s'écraser et
de subir le système sous peine de coups de bâton ... ou pire.
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Watcha
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MessageSujet: Re: Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine   Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine EmptyLun 25 Aoû - 22:01

Deuxième message car c'est un texte plus long que la limite autorisée par forumactif.

C'est
ce qui est arrivé, il y a environ deux millénaires, à un disciple
Essénien repenti (sorte de secte apocalyptique comme nos témoins de
Jehova d'aujourd'hui mais sans la cravate) qui décida de se révolter
contre la connerie ambiante, de prôner l'intelligence qu'il y a dans
l'amour et le partage. Idée simple et de bon sens qui fit un malheur au
hit-parade, restant scotchée au top 10 durant les trois ans de la
carrière médiatique de Jésus (eh oui, c'est lui).
Seulement voilà !
Les
rusés de l'époque, membres du Sanhédrin (des sortes de rabbins mais
sans le chapeau rond), virent d'un très mauvais œil un mec qui
s'exprimait au grand jour pour dénoncer leurs manipulations et leurs
emprises. Pire, un mec qui donnait des coups de pieds au cul des
honnêtes gens qui ne cherchaient qu'à gagner tranquillement plein de
pognon. Pas de bol pour Jésus, malgré l'enthousiasme de bon aloi qu'il
suscitait dans les foules, les susdits rabbins convainquirent les
chefs, des romains, qu'il fallait zigouiller ce merdeux qui foutait le
bordel et allait donc devenir un vrai danger pour leur autorité à eux,
les chefs. Les romains, très cons comme le furent toutes les
générations de chefs depuis le premier rusé, dire d'accord et allèrent
se laver les mains en sifflotant mine de rien. Exit Jésus qui se
retrouve les bras en croix en demandant au ciel ce qu'il a bien pu
faire pour se retrouver là. Vous le constatez, le propre du pas con
c'est d'être naïf ... Comme d'habitude personne n'a moufté puisque,
évidemment, les romains avaient des bâtons.
L'histoire
aurait pu s'arrêter là, comme elle s'est arrêtée pour des milliers
d'autre Jésus qui ont eu, au cours des siècles, le charisme, la force
et la naïveté de la ramener ... mais non !
Parce
que quelques générations de rusés plus tard, la vie de Jésus s'est
transformée en conte de Noël, date à laquelle on le dit né (vieille
fête païenne du solstice d'hiver) alors qu'il est plus
vraisemblablement venu au monde vers Pâques. Dans la foulée, on le fait
naître en l'an 0 alors que, historiquement, il ne peut être né que 7
ans auparavant (eh oui, nous sommes en ... calculez ...). Et comme on
n'est plus à ça près, on invente qu'il est mort sur sa croix alors que,
scientifiquement, ce n'est même pas possible.
Et quand il est "ressuscité" il a évidemment pas repris sa tournée triomphale ... Quand je vous dis qu'il n’était pas con !
Mais
du coup, avec cette jolie histoire, des rusés ont pu s'engraisser et
prospérer en imposant leur loi, ceci depuis maintenant plus de deux
mille ans. Appliquer le programme de Jésus, montrer son intelligence et
sa crédibilité ? Viles fadaises ! On va appliquer la stratégie du bâton
qui a largement fait ses preuves. Alors, on met au point un cocktail
maison avec un zeste de bûchers, de guerres, de pillages, de viols,
d'esclavage et autres exterminations. Ou t'es chrétien ou t'es mort
avec, au mieux, un minimum de tortures.
Des millions de victimes au nom d'un Seigneur qui prônait tout le contraire !
Quelle
connerie ! Et dire, qu'en sachant pertinemment tout cela, des milliards
d'individus, toutes obédiences religieuses confondues, continuent
aujourd'hui à croire que Dieu est allé vers l'homme alors que ce serait
à ce dernier d'aller vers Lui.
Mais
la plus grande invention des roués, fut sans doute le concept de "bien"
opposé au "mal", deux notions que la nature ignore totalement, tout
individu végétal ou animal ne vivant en son sein qu'au rythme des
notions de "bon" et de "mauvais" ... et la différence, qui peut à
priori vous sembler mineure, est en réalité essentielle.
Avec
le "bon" et le "mauvais", l'individu s'adapte le mieux possible à son
environnement et, au fil des générations, survit et procrée, la nature
lui indiquant sans cesse la voie à suivre.
"Douleur" ? C'est "mauvais" donc à éviter ...
"Plaisir" ? Allez-y, c'est "bon" pour ce que vous avez.
C'est
pourtant pas compliqué ... mais très dangereux pour le rusé qui, comme
nous l'avons vu, serait alors plutôt destiné, dans ce genre de schéma,
à n'avoir qu'un rôle secondaire !
Alors, il a décrété que ce monde était sans foi ni loi.
Dans
la foulée il invente la religion, mais aussi le DROIT et se donne ainsi
la possibilité de JUGER, c'est à dire de transformer ses congénères en
marionnettes irresponsables.
Et ça, il n'y a pas d'autre mots, c'est l'essence même de la connerie !
Il
dicte désormais ce qui est "bien" et ce qui est "mal" et alors que le
chef ancestral n'avait qu'un souci, faire au mieux pour trouver ce qui
était bon pour son clan, son groupe ou sa famille, le gredin nous
manipule dans un seul sens : celui qui va vers ce qui est bon pour LUI
SEUL !
Il peut vous exploiter ? Vous existez tant bien que mal.
Vous représentez un danger ? Vous êtes rejeté, méprisé, enfermé ou ... vous disparaissez.
Tout ce qui était dédié à une espèce est désormais entre les mains d'une minorité d'individus.
A
la sortie, quel que soit le système en place, démocratie, royauté,
socialisme ou fascisme, et même si les moyens d'asservissement sont
différents, les rusés au pouvoir, eux, vivent dans l'or et le strass
pendant que 1,3 milliards d'hommes, de femmes et d'enfants ont
simplement faim.
Grâce à qui ?
Grâce
à nous tous qui, dès le plus jeune âge, avons été conditionnés à nous
soumettre à la peur. Peur de l'autre, peur du salut de notre âme, peur
de ne pas avoir de quoi subsister, peur de ceux qui ne sont pas comme
nous, peur de la société qui, à chaque instant de notre vie, nous
culpabilise, nous juge et nous condamne, peur de Germaine si on rentre
tard le soir.
Hum ...
A
ce stade, vous êtes soit très pessimiste ou déprimé, soit plus ou moins
offusqué, voire outré ou fou de rage en fonction de votre propre
conditionnement.
Pas de panique !
Si
on ne peut rien faire, on peut au moins, tous ensemble, réfléchir,
analyser, comprendre et ainsi, peut-être, vivre un peu moins cons ...
car en connaissance de cause.
Montrer
aux coquins et à leurs porteurs de bâton que nous les regardons,
lucides et non pas comme de vulgaires bovidés regardant passer les
trains.
L'œil de Caïn ...
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lucas
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MessageSujet: Re: Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine   Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine EmptyLun 25 Aoû - 22:09

bon javoue j ai lus le premie rmais pas tout le deuxieme j avoue
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MessageSujet: Re: Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine   Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine EmptyLun 25 Aoû - 22:13

Pas grave, tu peux prendre ton temps, j'avoue que c'est très long, et en plus ça doit se lire lentement, un texte de cette envergure.
Ne sois pas pressé. Wink
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MessageSujet: Re: Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine   Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine EmptyLun 25 Aoû - 22:16

chef oui chef Laughing Mr. Green
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MessageSujet: Re: Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine   Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine EmptyLun 25 Aoû - 22:20

J'ai qu'un mot à dire... c'est tout simplement énorme comme texte Mr.Red .
Le mec qui a écrit ça est un génie sérieux xD

Bon, je débattrais demain, ce soir trop fatigué Laughing
Mais il y a deux trois truc que je me dois de dire sur ce texte (vous vous en doutiez pas, n'est-ce pas ? Mr.Red )
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MessageSujet: Re: Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine   Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine EmptyMar 26 Aoû - 14:47

Moi aussi, j'ai envie de dire deux trois trucs. Mr.Red
Seulement, je commenterai petit morceau par petit morceau, parce que sinon, je vais pas y arriver, ça sera trop superficiel. :3
Ouuuh, ça me rapelle plein de trucs, ce texte! *frétille*
Surtout le passage sur bon/mauvais et bien/mal...

Question : Y en a encore combien, comme ça ? :3
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MessageSujet: Re: Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine   Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine EmptyMar 26 Aoû - 17:43

dreki imagine encore 28 Very Happy mais bon apart sa je vai sfinir de lire
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MessageSujet: Re: Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine   Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine EmptyMer 27 Aoû - 10:33

Je tape ceci pour la 2e fois. -_-""""
(connexion pourrie...pourquoi j'ai pas sauvegardé mon message ?)

Donc, je disais que je m'y mettais.
Je vais commencer par le premier paragraphe (tout le moins, selon le découpage que je conçois...) :

Citation :
A l'origine, l'homme était animal. Un grand singe à poils, bouffant de
tout même sa merde, comme le fait encore le gorille aujourd'hui,
l'étron du susdit étant, comme le sait l'érudit, très riche en fibres.
Vision nauséeuse pour l'homme actuel mais que le semis d'erectus de
l'époque ressentait comme toute ordinaire, comme s'inscrivant dans
l'ordre des choses.

Bref,la vie était dure mais simple et l'homme était aussi peu con que peut
l'être tout animal, quel qu'il soit, c'est-à-dire pas du tout.

Comment voulez-vous être touché par la connerie quand vous n'avez que deux idées en tête : survivre et procréer ?

On part donc de l'être humain en tant qu'animal, qui n'est qu'instinct et ne peut s'en libérer, d'après le début de ce texte.
Ici, ce sont les deux dernières lignes que j'aimerais commenter...

Il semblerait que la bêtise (connerie, oui, oui, si vous voulez) soit intimement liée au développement de l'intellect chez l'homme.
Ce développement lui a permis d'avoir le choix de se libérer de son instinct. ("j'ai très faim, mais je sais que si je bouffe Sun li, je me sentirai très seule après, donc j'attends de trouver un paquet de Pépitos"=> je suis capable de différer mes pulsions.)
(laissez tomber la parenthèse xD)

Tout ça pour dire que l'un entraînant l'autre, l'homme dont les capacités intellectuelles se sont développées (attention, là, on touche à une histoire d'évolution, c'est par sélection naturelle qu'on a fini par aboutir à un homme "plus intelligent"...je veux dire par là que ce n'est pas chaque individu qui a évolué en lui-même, c'est l'espèce...mais vous deviez le savoir).
Je disais (XD) : l'un entraînant l'autre, l'homme dont les capacités intellectuelles se sont dévellopées, libéré de son instinct, donc en mesure de faire des choix, a fini par avoir aussi le choix de la manière dont il disposerait de ces "capacités intellectuelles".

Ce qui me fait dire que l'intelligence n'est pas le contraire de la bêtise...ceci est vrai seulement si on considère l'intelligence comme un potentiel à utiliser, et la bêtise comme l'une de ces utilisations.
Je sais que ça semble crétin, dit comme ça, mais après raisonnement, voilà là où j'aboutis.

La question qui vient à mon esprit alors, c'est : Mais alors, en quoi consiste cette utilisation si particulière des capacités intellectuelles que l'on appelle alors la connerie ?
Qu'est-ce qui la différencie de la "non-connerie" ?
Je crois que c'est ce que la suite du texte se propose plus ou moins de faire.

Pour finir, je dirais que je reproche une chose à ce texte, c'est que dès le début, il pose l'idée qu'il existe effectivement une bêtise humaine, sans la justifier. Or, il est intéressant d'expliciter les origines d'une chose seulement si l'on précise de quelle manière on la fait exister.
Ce qui passe par le fait de préciser de quel point de vue on se place pour affirmer cela (est-ce le constat d'un ethnologue, ou bien d'un pauvre type déprimé, ou bien encore considère-t-on que puisque cette notion est présente dans la "culture collective", on admet que la bêtise existe ?), et avec quels critères et quelles limites.

Ce qui permettrait au lecteur de savoir où se situer, un peu de la même manière que les conventions de représentation en maths ou en physique, qui évitent de se prendre la tête pour pas grand chose.


PS : Bon, si quelqu'un trouve des choses manquant de précisions ou pas claires, ou encore des raccourcis un peu trop faciles, je serais ravie qu'il me le dise, n'est-ce-pas Sun li ?
Car j'ai écrit ça un peu en urgence, vu que je pars bientôt...


Dernière édition par Dreki le Mer 27 Aoû - 12:27, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine   Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine EmptyMer 27 Aoû - 10:35

Je trouve ça un peu manichéen, les méchants (rusés, gros...) et les gentils qui se font cogner.
De plus dire que les autres animaux ne se cognent pas dessus, c'est faux, de plus l'homme s'est redressé car dans les hautes herbes il valait mieux être grand (sélection naturelle : les autres ont été tués par les prédateurs).
À la fin il réussit à éliminer toutes critiques car elles ne seraient que le résultat d'un conditionnement du système.
Et rejeter toute forme de système s'appelle non pas l'anarchie, mais le chaos (meurtres, viols, pillages...), ce qui empêche les débordements c'est justement un gouvernement solide et un peuple éduqué (d'ailleurs la première matière des démocraties est la philosophie tandis que les dictatures la supprime).
En gros ce texte est bien mais élude pas mal de questions et de vérités, d'ailleurs la crucifixion est une mort lente et douloureuse par asphyxie (scientifiquement possible) et ce n'était pas un traitement spécial pour le Nazarien.
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MessageSujet: Re: Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine   Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine EmptyMer 27 Aoû - 10:57

Yagami >> Ce que tu dis est vrai, mais tu sais, je pense qu'il y a certaines parties à prendre plutôt au sens métaphorique.
Comme par exemple, l'homme qui se redresse pour mieux taper ses congénères, moi aussi, ça a un peu frustré ma fibre scientifique, mais je pense qu'il faut y voir l'idée qu'en se développant (donc, autant en devenant bipède qu'en augmentant ses capacités intellectuelles), l'homme a pu user de ses progrès intellectuels fraîchement acquis pour s'ingénier à frapper les autres avec plus d'efficacité. C'est plus une moquerie, une critique, que quelque chose à prendre au sens propre, je pense. Enfin, j'espère ô_ô.


Enfin, je crois. :3

Ta remarque sur le système est intéressante...pour ma part, je n'ai pas encore beaucoup réfléchi à cette partie du texte pour le moment.
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MessageSujet: Re: Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine   Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine EmptyMer 27 Aoû - 12:08

Yagami --> Je vais répondre point par point, mais déjà, pourquoi développes-tu seulement là ou tu n'es pas d'accord sans mentionner là ou tu es d'accord ^^ ?

Citation :
Je trouve ça un peu manichéen, les méchants (rusés, gros...) et les gentils qui se font cogner.

tu n'as pas du comprendre certains points, il n'y a pas de bons et de méchants dans ce texte, je te ressors un passage.

Citation :

Mais la plus grande invention des rusés, fut sans doute le concept de "bien" opposé au "mal", deux notions que la nature ignore totalement, tout individu végétal ou animal ne vivant en son sein qu'au rythme des notions de "bon" et de "mauvais"

Citation :
(d'ailleurs la première matière des démocraties est la philosophie tandis que les dictatures la supprime).

Euh... je suis désolé, mais dans les "démocraties" actuelles, on enseigne la philosophie une année ou deux (si on ne compte pas les études spécialisées que personne ne choisit ensuite), ce n'est donc la première matière ni par la durée d'enseignement, ni par son prestige (la philosophie est mal considérée, tenue à l'écart, elle est "inutile", "obscure", "subversive"...)

Citation :
d'ailleurs la crucifixion est une mort lente et
douloureuse par asphyxie (scientifiquement possible) et ce n'était pas
un traitement spécial pour le Nazarien.

qui te dit que ces croix n'ont pas été plantées à cet endroit quelques décennies (ou siècles) plus tard ?

Citation :
À la fin il réussit à éliminer toutes critiques car elles ne seraient que le résultat d'un conditionnement du système.

Dans un chapitre à suivre (ok, tu ne pouvais pas le deviner ^^ ) il admet être conscient d'un certain conditionnement qui pèse également sur lui dans une certaine mesure. (comme moi ^^ )

PS : des chapitres comme ça, il en reste 8. (mais on les fera un par un, en espaçant dans le temps... tant que ça marchera)
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MessageSujet: Re: Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine   Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine EmptyMer 27 Aoû - 12:41

Ce n'est pas parce qu'il parle de bon et de mauvais qu'il n'émet pas un jugement de valeur.
De plus par première matière j'entendais la première matière mise au programme, mais en France l'enseignement... (exemple des TPE censés préparer à la fac mis en 1ère et Tle, mais maintenant retirés de Tle). Mais la philosophie en tant que science de pensée est expérimentée dans presque toutes les matières.
Et le coup des croix c'est comme le voyage sur la Lune fait dans un studio ou des camps de concentration, de plus c'est plutôt des poutres sur lesquels on hisse un condamné avec les bras accrochés ou cloués entre les os de l'avant-bras par un clou de menuisier sur une autre poutre plus petite. Je n'aime pas que l'on nie l'histoire.
Et effectivement je ne suis pas clairvoyant, malheureusement...

Et ce qui me plaît dans ce texte, c'est la critique de la religion, et puis qu'est-ce qu'une religion sinon une vaste rumeur; de l'argent, de la peur et du pouvoir par la même.
Mais dommage : l'homme retient plus facilement le mauvais que le bon, donc...
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MessageSujet: Re: Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine   Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine EmptyMer 27 Aoû - 13:00

Citation :
Et le coup des croix c'est comme le voyage sur
la Lune fait dans un studio ou des camps de concentration, de plus
c'est plutôt des poutres sur lesquels on hisse un condamné avec les
bras accrochés ou cloués entre les os de l'avant-bras par un clou de
menuisier sur une autre poutre plus petite. Je n'aime pas que l'on nie
l'histoire.

euh... pour les camps de concentration, je ne dis pas, nous avons des preuves concrètes de ce qui s'est passé.

Mais ton amalgame douteux entre le négationnisme des camps (totalement incohérent) et le fait de supposer que les croix ont été plantées quelques décennies ou siècles plus tard pour faire croire que... (là, on n'a pas de preuves tangibles de ce qui s'est passé) c'est assez osé.
(EDIT : de plus, dans un cas, cela s'est déroulé il y a 60 ans, à une époque ou il y avait des appareils photos et des caméras, dans l'autre cas, ça c'est déroulé il y a 2000 ans, avec aucune autre preuve que des écrits -par qui ? pour quoi ? pour qui ?)
Quand au coup du voyage sur la Lune, personnellement je pense qu'il a réellement eu lieu, mais il y a des gens qui pensent que non, (qu'il aurait été réalisé en studio) et leur point de vue et leurs arguments sont cohérents.
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MessageSujet: Re: Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine   Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine EmptyMer 27 Aoû - 13:05

Bon, ben moi je continue, pendant ce temps.


Citation :
Rapidement,
comme tous les animaux dotés d'organes préhensiles, la trompe chez
l'éléphant ou les mains chez le singe, l'homme découvrit l'usage du
bâton. L'éléphant s'en servit pour se gratter, le singe pour casser des noix et l'homme pour taper sur les autres. L'homme n'était pas bon, mais de là à dire qu'il était déjà con ... en effet, il ne pensait toujours et encore qu'à survivre et procréer. L'on peut donc simplement dire que son intelligence se développait lentement, comme elle se développe, avec l'expérience, chez n'importe quel animal.

Alors, pourquoi le singe est-il resté singe alors que l'homme est devenu con ?

Parce que pour casser des noix avec un bâton, la position accroupie est la bienvenue ; alors que pour taper sur les autres, il vaut mieux se tenir debout, la dite position croupetonne n'étant recommandée qu'à celui qui se fait rosser.


Si je traduis le texte, ici, j'ai, en résumé : "Puisque toutes les espèces évoluent aussi, qu'est-ce qui a fait que l'évolution de l'homme lui a permis la bêtise ?"
Le "parce que" me confirme dans l'idée que c'est la façon d'utiliser ce gain d'intellect qui a amené l'homme à la bêtise : C'est-à-dire qu'il a eu l'idée d'utiliser un "outil" pour frapper, de même qu'il a eu l'idée d'en utiliser pour pas mal d'autres choses.

La question reste : pourquoi.
Ce que ne dit pas le texte, malgré la formulation...
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MessageSujet: Re: Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine   Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine EmptyMer 27 Aoû - 13:20

Watcha désolé mais entre un massacre antique par asphyxie et esclavage et un massacre récent par gaz Zyklon B et travail forcé (à part le nombre), la connerie est la même.
Et si on peut douter de tout ce qui est uniquement écrit, on peut aussi douter des photos, films... Dans ce cas on ne saurait plus rien sur l'Histoire, alors que l'homme a toujours eu l'envie de raconter la sienne, d'où les textes écrits.
Mais bon, moi je m'arrête là : je crois avoir dit l'essentiel.
Sinon, c'est vrai Dreki : on ne trouve pas de véritable explication, plus un constat et l'évolution de la connerie humaine mais pas son origine.
Et j'y pense, c'est dans le sujet : "Il n'existe que deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue." Albert Einstein, il semble.
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MessageSujet: Re: Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine   Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine EmptyMer 27 Aoû - 14:28

Moi je te parle d'un amalgame douteux entre la négation d'un truc dont on est sur et certain (car récent) et celle de quelque chose dont on n'est absolument pas sur qui se serait passée il y a 2000 ans, les deux sont effectivement cons, je ne dis pas le contraire.

Citation :

Et si on peut douter de tout ce qui est uniquement écrit, on peut aussi douter des photos, films...

ben non. Ce qui est uniquement écrit est toujours contestable, pas ce qui est pris en photo et filmé (du moins, pour les photos, tant que c'est des photos datant d'avant la possibilité de faire des montages.)

N'oublie pas (ou sache, si je t'apprends quelque chose) que l'histoire des vaincus est toujours réécrite par les vainqueurs (je prends un exemple : les romains qui vainquirent les gaulois, ont ensuite écrit pour histoire que c'était des brutes sans cervelles, des "barbares")


Citation :

Et j'y pense, c'est dans le sujet : "Il
n'existe que deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine...
mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue." Albert
Einstein, il semble.

Seulement celle des autres, hein ? ^^

edit : soyons clair, ce n'est pas une provocation, mais un moyen d'exprimer qu'on ne se met jamais soi-même dans le lot.
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MessageSujet: Re: Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine   Philocon, avant-propos ,de l'origine de la connerie humaine EmptyJeu 28 Aoû - 18:08

Je ne me sens pas du tout d'humeur à débattre sur ce sujet, cependant je te remercie d'avoir posté ce texte, Watcha, car il m'est apparu comme intéressant et assez révélateur d'un bon nombre de vérités.
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