UFo - Moonbase

On t'as vu Terri

édit: ha c'est vraiment pas toi ? c'est qui alors ( que je l'explose si il ne fait pas mieux )

de quoi

Citation :

On t'as vu Terri

édit: ha c'est vraiment pas toi ? c'est qui alors ( que je l'explose si il ne fait pas mieux )

Dsl Terri, on croyais que c'était toi qui avait fait ça pour déconner, pardon

Mais c'est qui alors qu'il dise au moins pourquoi ....?

vraiment c'est renako

Il t'as dit pourquoi ça ne lui plaisait pas ? Il aurait pu au moins avoir le courage de le poster pour que ce soit constructif, parceque si c'est juste pour dire ça on s'en FOUT de son avis.

non pas dutou

En tout cas c'est cool que ça te plaise ! moi aussi j'adore.

oui il est cool

la pub est super mdr je l'adore XDD quand au chapitre je trouve ça triste pour relsan c'est quand même dégeulasse !!! quand a Hardy chui sur que c'est bob chéris XDD

Bien deviné, Joey-chan ! Contente que ça plaise

Hum j'ai écrit le chapitre 18 de ma fic, mais je peux pô le mettre pour l'instant, il est encore un peu (beaucoup) bancal

depuis quand les fou sa a desémosion

hihihi hé oui terri Joey est parfois poète mais rassure toi, ça ne dure jamais bien longtemps

V'là la suite ^^

Chapitre 18 : "Plongez en moi, je m'ouvre une dernière fois..."


Dans une petite salle du School Dome, la vidéo de l'explosion de Moonbase repassait en boucle depuis la fin de la réunion, pendant qu'une dizaine de personnes étaient assises autout d'une table, tandis qu'un homme, prostré dans un coin de la pièce, sanglotait en silence.

- Relsan...je vous en prie, reprenez-vous...nous avons encore besoin de vous, vous ne pouvez pas renoncer comme ça !

Recroquevillé, l'ex-commandant de Moonbase, ne répondit rien. Vide. En lui, plus que du vide. Il s'était battu pour préserver ce qu'il restait de Rosy, mais tous ses efforts avaient été anéantis. On pouvait reconstruire toutes les bases que l'on voudrait, il n'en protégerait aucune. Aucune ne ramènerait Rosy. Ce n'était plus la peine de se battre. Ni la peine de vivre. La seule chose qui le retenait, avant, c'était sa femme, ou ce qui en était resté après qu'on l'ait implantée dans le système informatique de Moonbase. Tout était si simple, maintenant... Il n'avait plus qu'à attendre que la mort le cueille.

- Relsan ! Ecoutez moi !
- Laissez tomber. Il ne nous servira plus, maintenant.
- Mais ! C'est le commandant Relsan ! On ne peut pas le laisser comme ça ! Il est...pitoyable !
- Oui. Mais c'est juste un homme anéanti, il n'a jamais combattu de lui-même pour nous, il ne le fera pas non plus maintenant.
- Que faisons-nous, alors ?
- Il faut trouver une solution définitive aux problème extraterrestre. On sait ce qu'ils veulent. On ne peut le leur donner. Donc, il faut les anéantir. Comme ils ont fait avec nous !
- Vous plaisantez ? Pourquoi ne pas trouver un accord ? N'est il pas marqué dans les rapports qu'ils pourraient "soigner" leur planète, s'ils avaient de quoi relancer sa fertilité, son cycle naturel ?
- Un accord ? Les seuls contacts que nous ayons avec ces créatures ont lieu quand ils viennent nous tuer !
- Et l'extraterrestre qui se trouve dans notre hôpital ? Ne peut elle pas servir d'intermédiaire ?
- Peuh ! S'ils pouvaient réparer leur planète sans nous causer de dégâts, ils l'auraient sûrement fait ! C'est nous ou eux !
- Mais ! Si on pouvait communiquer avec eux, pour leur proposer notre aide, pour réfléchir avec eux à un moyen sain pour nos deux planètes de les aider !
- Nous ne savons même pas exactement les détails de leur problème ! Comment pourrait-on les aider ?
- Servons nous de l'alien !
- Pourquoi pas, mais si l'on ne peut trouver d'accord, il faut prévoir de quoi les exterminer, nous ne pouvons nous permettre de risquer la catastrophe s'ils préfèrent nous tuer plutôt que de coopérer, ou s'ils n'ont pas d'autre solution que de faire ça !
- Bien. Demain matin, à 8h00, je veux qu'on interroge l'extraterrestre, pour en savoir plus sur sa planète, et éventuellement, nous pourrons prévoir de l'envoyer comme intermédiaire.
- Et si nous ne l'envoyons pas ?
- Nous élaboreront un plan d'attaque pour nous débarrasser de nos ennemis.
- Bien. Cette réunion est donc terminée.


Les personnes se levèrent, et commencèrent à se diriger vers la sortie, quand soudain une femme demanda :

- Que va t-on faire de lui ?
- Je ne suis pas un animal...je ne suis pas un objet...je ne suis pas une marionnette...vous ne ferez plus rien de moi...je vais me coucher...tout seul...chuchota sombrement Relsan, les yeux baissés et brillants.

Et sur ces mots, il se releva lentement, s'aidant du mur, et sortit sans dire un mot de plus.

Alexis se réveilla en entendant le bruit de la porte qui s'ouvrait. Il vit une silhouette, le dos courbé, se diriger vers son lit et s'y allonger sans bruit. Il reconnut le commandant à sa stature massive. Cependant, quelque chose clochait... Relsan avait une cinquantaine d'années, mais il lui avait toujours paru plus jeune à cause de la force qu'il dégageait, malgré ses cheveux poivre et sel. Maintenant, le commandant était devenu un vieil homme.
Le garçon passa la main dans ses cheveux roux. Le lit de Jonathan était vide.
Alexis se leva, et se rendit dans la cuisine pour aller boire, avant de se diriger à nouveau vers la chambre. Il allait entrer, mais il se ravisa et sortit de l'appartement.

Le rouquin traversa le couloir d'un pas rapide, arrivé dans la salle principale, il ouvrit l'une des grandes portes de l'entrée et passa la tête au dehors.
Un vent nocturne, frais, lui balaya le visage. Alexis sortit complètement, et fit le tour du Dôme. Il s'arrêta brusquement, surpris, en découvrant Jonathan assis sur un muret, à quelques mètres, discutant avec un homme qui tenait une guitare dans ses mains. Rassuré, il fit demi tour et rentra dans le Dôme.

Mais au lieu de prendre le couloir qui menait aux appartements, il marcha vers celui qui allait vers l'hôpital. Les lumières y étaient allumées. A travers une porte entrebaîllée, Alexis put voir l'extraterrestre, seule dans la pièce, paisiblement allongée dans un des lits. Il remarqua qu'elle n'était reliée qu'à une machine qui enregistrait les battements de son coeur, au moyen d'électrodes fixés sur son corps. Sûrement dans le but de déclencher une alarme si quelque chose d'anormal se présentait chez l'alien.

Le garçon poussa doucement la porte, et entra. Il s'approcha de la dormeuse et resta là, à la regarder. Puis, il se décida à la réveiller, en lui caressant doucement le front.
Elle ouvrit les yeux.

- C'est moi...c'est Alexis... dit-il en souriant.
- Les cheveux roux...tu es le seul que je puisses voir un peu...Tu es venu me voir ?
- Oui...je ressentais le besoin de parler avec toi...
- Pourquoi ? demanda t-elle, visiblement surprise.
- Je ne sais pas trop...mais c'est ainsi, je n'y peux rien...Au fait...quel est ton nom ?
- Je n'ai pas de nom...sur ma planète, notre identité n'est faite que de notre visage, et du code qui nous identifie depuis la naissance...
- Je voudrais te donner un nom...je voudrais pouvoir t'appeler, et penser à toi autrement qu'en pensant : "l'alien", ou "la fille", ou "l'extraterrestre"...
- ...ah....je ne comprends pas vraiment pourquoi...je n'ai pas l'habitude de ça...que devrais-je ressentir ?
- Je ne sais pas.
- Je crois...que ça me fait plaisir que tu te préocuppe de moi.
- Tu n'as jamais souhaité qu'on prenne soin de toi ? Personne ne donne jamais d'amour, chez vous ?
- Ca n'est pas une chose important chez nous. Surtout en ce moment...
- Moi, j'aimerais bien m'occuper de toi, pour que tu saches ce que ça fait d'être aimée...
- Tu m'aimes ? Pourquoi ça ?
- Il n'y a pas de raison pour ça ! Mais toi, tu ressens pas des sentiments comme ça, alors pourquoi je te dis tout ça ?...je suis...
- Mais si...moi, j'aime quand tu viens. Tu es le seul à te préoccuper de moi, et tu es aussi le seul que je puisse voir un peu... Peut être que je t'aime...
- Arrête...ne me tente pas ! Je me dégoûte !
- Hein ? Quoi ? Pourquoi ? Qu'est ce qu'il y a ?
- Il faut que je parte, mais je ne veux pas...
- Que se passe t-il ?
- Rien, je suis juste un être humain, non, je suis un animal, et j'ai...
- Quoi ?
- J'ai envie de toucher ton corps, pour te montrer ce que c'est la tendresse, et ce que c'est que la passion et même plus, parce que je t'aime, et ça me dégoûte, je suis juste un adolescent déréglé, et en plus j'aime une extraterrestre, et mon frère, il a été tué par eux, et...
- C'est vraiment compliqué, de vivre, sur votre planète...vos sentiments sont si importants... Mais...j'aime bien...c'est...rassurant...de savoir qu'il y a quelqu'un qui me veut du bien...

Alexis sourit alors, et enserra de ses bras la jeune fille, qui posa sa tête sur son épaule. Elle hésita un peu avant d'oser passer la main dans ces cheveux qu'elle aimait tant...

Le jour pointait dans la petite chambre, la lumière qui perçait à travers le store réveilla Jonathan. Il s'était finalement recouché après avoir parlé longuement avec le musicien, Alex. Il avait constaté qu'Alexis n'était pas dans son lit, mais il n'était pas surpris que lui aussi ait eu envie de prendre l'air... Le jeune homme s'étira, puis regarda ses amis endormis. Ayumi était paisible, Sigu remuait les lèvres, pris par un rêve, et Relsan, enfin revenu, fronçait les sourcils dans son sommeil. Son regard se porta soudain sur le lit vide d'Alexis. Il devait sûrement déjà être levé. Jonathan sortit donc de la petite chambre, mais il ne trouva pas Alexis dans l'appartement. Il regarda l'heure à la pendule : 7h55. Où pouvait bien être le garçon ? Un peu inquiet, Jonathan s'habilla et sortit de l'appartement. Il fit le tour du Dôme, mais ne le trouva pas là non plus. Retournant à l'intérieur, il songea à prévenir quelqu'un de l'absence d'Alexis, mais fut soudain alerté par des cris.

- Bon sang ! L'extraterrestre ! Elle est presque morte ! On l'a trouvée à côté de son lit, les électrodes enlevés de son corps, je ne sais pas ce qui s'est passé !
- Allez chercher mademoiselle Ayumi et monsieur Sigu !

Ce fut Hardy qui vint trouver les deux scientifiques, et ils coururent jusqu'à l'hôpital aussi vite qu'ils le purent.

- Vous avez des caméras de surveillance ? Sait on ce qui est arrivé ? demanda Sigu.
- Non, nous n'avons pas encore relevé les données vidéos de cette nuit, répondit Hardy.
- Faites-le, s'il vous plaît, nous avons besoin de savoir, pour agir en conséquence...
- En attendant, je vais tâcher de la réanimer, dit Ayumi.

Quelques minutes plus tard, Sigu, Ayumi, Hardy, et quelques responsables de l'hôpital découvraient ce qui était arrivé.

- Son coeur n'a pas supporté...elle a fait une crise...déclara Ayumi.
- Qui aurait cru qu'Alexis avait de tels sentiments ? fit Sigu, pensif.
- Quel irresponsable, surtout ! >_< Son corps n'était pas encore assez rétabli pour pouvoir avoir des relations sexuelles !!!!!
- Bon, c'est pas tout ça, faut la soigner, maintenant... C'est du joli, rigola Sigu.
- Je peux vous demander une chose, risqua Hardy, timidement.
- Oui, on va pas vous manger.
- C'est possible que...enfin...en général, je sais pas si ça marche entre humains et extraterrestres, mais peut être qu'elle...aura un bébé...?
- o_O
- Ok, ok, j'ai rien dit, j'ai rien dit, c'était juste que ça m'a traversé la tête, et...!
- Mais c'est pas bête ça, dit Sigu.
- C'est même tout à fait intelligent, comme remarque, ajouta Ayumi.
- Heu, je vous laisse, fit Hardy en tournant les talons.

Hardy croisa Jonathan en sortant de l'hôpital.

- Hardy ! Je peux rentrer ?
- Vas-y.

Jonathan se rua à l'intérieur, et questionna Ayumi. Il eut du mal à croire ce qui s'était passé, puis se rendit soudain compte qu'il n'avait toujours pas retrouvé Alexis. Il leur en fit part.

- Tu devrais prévenir quelqu'un du Dôme, ils pourront se servir des enregistrements de la vidéosurveillance de tout le Dôme afin de voir où il est allé.

Jonathan sortit donc, et rattrapa Hardy pour lui demander à qui il devait s'adresser.

- Ben...Suis-moi donc, on va utiliser un ordinateur pour récupérer toutes les vidéos enregistrées à partir de l'heure à laquelle Alexis est sorti de l'hôpital.

YEAH ( rien d'autre à dire ) SI ! TROP HATE DE SAVOIR LA SUIIIIIIIIIITE !!!!! aie ! -->

Heu...que répondre devant tant d'enthousiasme...? Ben..."merci".

Purée !! Mwa aussi je veux la suite !! ^____________^

J'imagine déjà bien l'alien avec un bébé dans le ventre tiens...

Dreki, j't'ordonne d'écrire !

Lol, merci Pépé Posei, la suite arrivera un jour, mais quand ?
Ben quand j'aurai décidé quelle fin je veux faire, parce que là j'ai un peu de mal XD

Chapitre 19 : La porte.

Hardy partit alors dans une petite salle, ouvrit une session sur un ordinateur, entra les critères de recherche, et des vidéos provenant de tous les endroits du Dôme s'affichèrent à l'écran.

- Logiquement, on devrait commencer par visionner celle de la salle principale, puisque c'est forcément là qu'il a atterri en sortant de l'hôpital.

La vidéo se mit en marche :
Sous les yeux de Jonathan, la silhouette d'Alexis, vue du dessus, sortit du couloir de l'hôpital, puis s'arrêta. Il reprit ensuite sa course et se heurta dans un mur, avant d'appuyer sur un bouton : les portes s'ouvrirent et découvrirent une cabine, celle que Relsan avait utilisée la veille. Il y entra. Puis les portes se refermèrent, et Alexis disparut de l'écran.

- Il...il est monté ! Oh non, pourvu qu'il n'ait pas eu l'idée d'aller....bon, on met la vidéo de l'étage auquel mène l'ascenseur, dit Hardy.

La vidéo suivant montra une pièce circulaire, puis, furtivement, Alexis courant vers une porte, l'ouvrant, et y disparaissant.

- NON ! C'est pas vrai ! Il n'est pas allé là ! Il a pas fait ça ! Il ne savait même pas où il allait ! s'exclama Hardy, les yeux écarquillés.
- Mais quoi ? C'est quoi, cette porte ? Pourquoi vous ne mettez pas la vidéo suivante ? questionna Jonathan, de plus en plus inquiet.
- On doit tout de suite aller voir quelqu'un dans ce dôme, c'est urgent !
- Mais où ça ? Est-ce que vous allez m'expliquer, à la fin ?
- Suis-moi, on va utiliser cette voie, dit le jeune homme en ouvrant une porte qui donnait sur un ascenseur similaire à celui que Relsan avait emprunté la veille.

Après un court voyage, une sonnerie retentit avant l'ouverture de la porte, puis Jonathan découvrit une immense salle circulaire dont les murs étaient recouverts de portes, toutes en métal noir. Elles étaient toutes numérotées. Une seule exception était notable : il y avait une porte rouge sang, sans numéro. Il reconnut la salle dans laquelle était arrivé Alexis...et la porte qu'il avait emprunté...d'après sa mémoire, ce devait être la rouge...Hardy ouvrit la porte numéro 5, qui donnait sur un couloir, suivi de Jonathan. Enfin, ils arrivèrent tous deux devant une porte : Hardy frappa, et un homme apparemment âgé ouvrit.

- Qu'y a t'il, pour que vous veniez me voir ? demanda-t-il.
- Nous avons perdu un pilote, il est passé par la porte interdite, répondit Hardy.
- Que ? N'était-elle pas scellée ?
- Non. Nous l'avions déverrouillée il y a peu de temps pour y envoyer quelqu'un. Et dans l'urgence, nous n'avons pas pris le temps d'en bloquer l'accès à nouveau.
- Fous que vous êtes ! Il n'a aucune chance de s'en sortir ! s'exclama le vieil homme.
- Nous sommes venus vous demander conseil pour tenter de le tirer de là, dit Hardy.
- Il n'y a qu'une chose possible : il faut que quelqu'un y aille, pour le guider vers le retour, déclara l'homme.
- Qui ?
- J'ai entendu dire que le vieux Relsan avait commencé à perdre la boule...Envoyez le, qu'il ramène Alexis, et qu'il reste là bas !
- Que...Mais..? fit Jonathan...
- C'est ça, ou vous ne le reverrez jamais, fit l'homme.
- Bien, répondit Hardy en tournant les talons.

Jonathan vit la lourde porte de métal se refermer sur le bureau du vieillard...

- Bien, je vais aller chercher Relsan pour sa dernière mission...nous n'avons pas le choix...il n'y aura plus qu'à attendre le retour d'Alexis, qui sortira par la porte rouge...
- Qu'y a t-il derrière ?
- Quelque chose que le moins de monde possible doit voir...


Le noir...le noir total...Alexis ne voyait rien...cela faisait sans doute maintenant plusieurs heures qu'il marchait dans ce noir...il ne pouvait rien distinguer, mais...devant lui, il y avait quelque chose, du bruit, non loin de là...il y avait du brouhaha, une présence, des présences...
Bientôt...se dit-il...Il y était presque...Presque...encore un pas...Le jeune garçon sentit alors son pied toucher quelque chose devant lui...Il tendit la main pour découvrir ce que c'était.
C'est alors que quelqu'un lui saisit cette main. Une main froide le tenait, le serrait comme s'il était un trésor précieux, qui pourrait disparaître aussitôt si on le lâchait...

- Qui...??
- I can see you, I can see you...
- Que...
- Another friend... Another ennemy...
- C'est un voleur...
- Non, il va nous aider...
- NON ! IL VA NOUS PRENDRE CE QUI EST A NOUS !
- Qui...qui êtes vous ? cria Alexis, paniqué à l'entente de toutes ces voix.
- Tu as...Quelque chose pour moi ? demanda une autre voix.
- Non...je...mais qui êtes vous ? demanda Alexis.
- Tu n'as rien pour moi ? Et pourquoi tu ne me regardes pas ?
- ...je ne vois rien ! dit Alexis.
- Tu ne vois pas ? Tu ne me vois pas ? Tu n'as pas apporté quelque chose pour moi ? dit encore la voix.
- Vas t'en, tu vas nous prendre ce qui est à nous, vas-t'en, fit une autre voix.
- Comment je fais ? Je ne sais pas d'où je suis venu ? Je n'y vois rien ?
- La porte est par là ! s'exclama une voix.
- La porte qui ne s'ouvre pas ! renchérit une autre !
- La porte, avant, j'étais triste, et après, j'étais là, et maintenant, je ne peux plus m'en aller, la porte ne s'ouvre plus...
- Je ne vois même pas par où elle est, cette porte ! dit Alexis. Je ne comprends rien !
- Moi non plus, je ne la voyais pas, quand je suis arrivé ici...et puis, après, j'ai commencé à voir dans le noir, mais la porte ne s'ouvrait plus...dit une voix.
- MAIS !! ON EST OU, ICI !
- On est...là ou on nous fait aller quand on ne sert plus à rien...dit sombrement une voix de jeune femme.
- Comment ça ? J'ai bien pu rentrer, pourquoi tous ces gens n'essaient pas d'ouvrir la porte en permanence, il y a bien un moment où ils doivent pouvoir l'ouvrir, puisque j'ai pu entrer !
- ...non...ça fait...mal...quand la porte s'ouvre...on ne voit plus rien...C'est tout blanc, ça fait mal...gémit une voix...


Alexis se rendit compte avec frayeur qu'il commençait à distinguer quelques formes dans l'obscurité...des gens...nus...maigres...tous si recroquevillés sur eux mêmes...
Soudain, alors qu'il commençait à distinguer les visages des personnes autour de lui, un éclair illumina toute la pièce, qui semblait sans fin.

- Alexis ! Tu entends ma voix ? C'est Relsan ! Viens vers moi, guide toi au son de mes paroles !
- Non, n'y vas pas...ça fait mal de marcher, ça fait mal, la lumière, gémit une voix, lui serrant le bras...
- Si, vas-t-en ! Retourne d'où tu viens, on ne veut pas être volés par toi ! hurla une autre voix.
- Courage, Alexis ! Ne les écoute pas ! Tu es encore toi-même ! Tu peux revenir, toi !

Alexis ne comprenait rien. Tout était insensé... Il marcha vers la voix de Relsan. Puis, celui ci ouvrit la porte, et le poussa en dehors de cet endroit... Le jeune homme regarda la pièce circulaire où il se trouvait à présent, et jeta un regard vers la pièce noire qu'il venait de quitter... Relsan ne ressortait pas. La porte se referma. Alexis posa la main sur la poignée pour l'ouvrir, mais la porte refusa de bouger.

Soudain, il entendit la voix de Relsan au travers de la porte :

- Je...vais rester là...je n'ai plus de raison de vivre...C'est le mieux pour moi...retourne avec les autres, ils t'expliqueront tout...
- Relsan ! Laissez moi ouvrir !

Il forca encore plus, appuyant tout son corps contre le métal rouge sang. Soudain, une main se posa sur son épaule et le tira en arrière.
- Non, Alexis, fit doucement Hardy.
- QUOI ! C'est un enfer, il ne peut pas y rester !
- Il n'a pas d'autre choix. Il le veut aussi. Et s'il ne l'avait pas voulu, le Dôme l'y aurait envoyé quand même.

Sur ces mots, Hardy, avec un sourire, posa sa main sur une petite plaque brillante située sur un côté de la porte. Un déclic qui parcourut toute la porte et résonna dans la pièce se fit entendre, et Alexis entendit les pas de Relsan s'éloigner.
Il tenta alors encore une fois d'ouvrir la porte, mais celle-ci était à présent verrouillée.

- OUVREZ LA ! cria t-il à Hardy.
- Je ne peux pas...il faut une autorisation spéciale pour avoir le droit de la déverouiller.
- Vous l'avez verrouillée aussi simplement qu'en posant la paume de votre main là-dessus ! Vous pouvez la rouvrir !
- Je ne le ferai pas. Et tu dois aller à l'hôpital, Ayumi et Sigu ont deux ou trois petites choses à te dire...
- Non...non...je...
- Fuis les si tu veux. Mais va voir Jonathan. Il s'est inquiété pour toi. Ce serait un horrible manque de respect que de t'enfuir sans le rassurer et le remercier auparavant.

Hardy regarda alors avec un vague sourire aux lèvres Alexis courir pour aller rejoindre Jonathan...

C'est kwa exactement derrière la porte ? O.o

Je veux savoooir !!

Posei, j'écris le 20 ce soir, tu sauras demain

Chapitre 20 : Resigned.

Dans le petit hôpital de School Dome, Jonathan discutait avec Sigu, non loin du corps endormi de l'alien.

- Et que sais-tu d'autre sur cette fameuse porte, Jonathan ? demanda Sigu.
- ...Rien...Hardy ne m'a rien dit d'autre...
- On parle de moi ? fit Hardy en entrant.
- Ah ! s'exclama Jonathan. Alexis est revenu ? Et Relsan ?
- Alexis te cherche...mais pas au bon endroit, apparemment...il est allé dans l'appartement...bah, il te trouvera bien...s'il ose venir ici, répondit Hardy en passant la main dans ses boucles blondes.
- Et Relsan ? demanda Sigu, les traits tendus.
- Il est resté là-bas...dit Hardy.
- Mais...Qu'est ce que c'est ? demanda Sigu.
Jonathan également attendait la réponse d'Hardy. Celui-ci se décida à parler.
- C'est...l'endroit où l'on envoie ceux qui ne sont plus aptes à travailler, mais qui en savent trop pour être relâchés dans la nature, dit-il calmement.
- Plus aptes ?
- Devenus fous, devenus trop vieux, ou alors qui veulent démissionner...nous ne pouvons pas nous permettre que tous les plans destinés à Moonbase se diffusent.
- Mais ! C'est...comment pouvez-vous laisser faire ça ?!!
- C'est très simple : si vous connaissez l'existence de cet endroit et que vous vous y opposez, ou que vous voulez démissionner, vous finissez là-bas. Ca incite à se taire...
- Mais...pourquoi les gens, là-bas, ne s'enfuient pas, ne se révoltent pas, n'essaient rien ?
- La plupart de ceux qui y sont envoyés sont fous. Ceux qui ne le sont pas en y entrant finissent par le devenir, à force de rester confinés dans le noir, avec tous ces...tous ces gens fous...Alexis était déjà très troublé, quand il en est ressorti. Je n'y ai jamais été...Mais c'est une épreuve...
- Alexis ! Il faut que je le voie, s'exclama Jonathan.

Le garçon se précipita alors vers l'appartement, ouvrant la porte à la volée, il y trouva Alexis, assis sur une chaise, le regard dans le vide...

- Alexis !

Le rouquin se tourna vers lui sans rien dire.

- Alexis ! Tu vas....tu vas bien ?
- Oui...mais...j'ai eu peur...je ne sais pas ce que c'était...Cet endroit...

Jonathan tira alors une chaise et s'y assit, commençant à expliquer au garçon ce qu'Hardy lui avait dit de ce lieu.

- Alors...Relsan...il va devenir comme les gens que j'ai vu là-bas ? demanda Alexis en levant les yeux.
- ...je crois...oui...répondit Jonathan, abattu.
- Pourquoi a t-il accepté ça ?
- Pour toi, je crois...c'était la dernière fois qu'il pouvait se rendre utile...
- Mais...

Il s'interromput. La porte venait de s'ouvrir.

- Sigu ? s'exclama Alexis, paniqué.
- N'aie pas peur, Alexis, personne ne va te réprimander...
- Alors pourquoi venez-vous ?! répliqua t-il, suspicieux.
- Je venais pour te parler de ce que tu as fait, et puis j'ai entendu votre conversation...Et j'ai des choses à vous dire...
- Je ne veux pas qu'on reparle de...Ce que j'ai fait la nuit dernière, dit Alexis, honteux...
- Il le faudra bien. Mais puisque tu ne veux pas pour le moment, je vais d'abord vous dire quelque chose à propos de Relsan...Il n'est pas anodin qu'il ait accepté de passer la porte interdite sans réticence...Hardy et moi-même sommes à peu près persuadés qu'il a un plan...fit l'albinos, en rajustant ses lunettes.
- Quel plan ? Pourquoi n'en aurait-il pas parlé avant ? Et puis, on ne peut pas en ressortir, de là-bas ! cria Alexis.
- Je pense que Relsan n'avait tout simplement confiance en personne. Mais nous sommes persuadés qu'il ressortira de là-bas...parce que...nous savons ce que le Dome a projeté de faire, et c'est tout simplement une chose que Relsan n'aurait pas laissé faire.
- MAIS QUOI !? Parlez ! Je n'y comprends rien, cria Alexis,exaspéré de ne rien comprendre de sensé dans ces paroles.
- Et puis, nous sommes surveillés par toutes ces caméras, pourquoi parlons-nous comme ça de telles choses ? demanda Jonathan à son tour.
- Parce qu'Hardy est un petit malin et qu'il a volontairement coupé la vidéosurveillance de ce salon, sous prétexte de faire quelques ajustements dessus, répondit Sigu en souriant.
- Mais...je ne comprends pas...Relsan...S'il compte ressortir...comment va t-il faire ? En admettant qu'il ne devienne pas fou...la porte est verrouillée...et nous ne savons pas quand il compte le faire, on ne peut même pas se débrouiller pour la déverouiller au bon moment ! C'est...c'est...improbable ! fit Jonathan, ses yeux bleus fixés sur ceux, rouges, de Sigu.
- Je dois avouer que je ne sais pas non plus comment faire...mais nous trouverons bien...en attendant...Alexis, tu dois venir à l'hôpital, avec nous...exigea l'albinos.
- Attendez ! On n'en est pas plus avancés pour autant, nous ! protesta Alexis. On ne sait même pas POURQUOI Relsan voudrait ressortir, POURQUOI il aurait un plan !! Il veut empêcher QUOI ?!
- Tu dois venir à l'hôpital, pour tout comprendre. Tu peux venir aussi, Jonathan.
- J'y comptais bien, répondit ce dernier.

Tous les trois se rendirent alors dans le petit couloir menant à l'hôpital. Jonathan remarqua, avant de fermer la porte, un mouvement de la caméra, qui se remettait en marche.
Alexis déglutit sa salive en passant les portes de l'hôpital. Il vit alors le corps de l'extraterrestre, sans conscience.

- Elle va bien, Alexis, dit Ayumi, le fixant de ses yeux verts brillants.
- Cela dit, heureusement qu'on l'a trouvée rapidement, ajouta Sigu, une nuance de reproche dans la voix.
- Je...bafouilla le garçon.
- Bon, comme tu peux le voir, Alexis, elle est inconsciente. Or, les dirigeants de ce Dôme comptaient l'utiliser comme intermédiaire pour communiquer avec sa planète.
- Ca n'est donc plus possible, dit Ayumi. C'est pourquoi ils ont opté pour la deuxième solution qu'ils avaient prévu : détruire totalement leur planète.
- Je ne comprends pas, dit Jonathan...Ce sont nos ennemis, alors pourquoi Relsan veut-il empêcher cela ?
- Parce que c'est un crime ! dit simplement Ayumi.
- Ne pas leur venir en aide, et les tuer quand ils nous attaquent, on peut aussi considérer ça comme un crime, non ? Alors je ne vois pas...marmonna Jonathan.
- Eh bien voilà : Il suffirait d'attendre que l'alien se rétablisse pour l'envoyer comme intermédiaire afin de communiquer avec eux. Or, ils ne veulent pas. Ils préfèrent détruire plutôt que d'attendre, fit Sigu.
- Ca se comprend, on risque de subir d'autres attaques si on attend trop...Je n'y comprends plus rien ! Vous êtes en train de tout faire pour aider ceux qui nous attaquent, et qui étaient nos ennemis il y a peu !? s'exclama Jonathan, qui n'y comprenait plus rien.
- Nous repousserons leurs attaques sans remords, mais...comprends, si l'on détruit leur planète, on devient pires qu'eux : nous détruisons une planète pour sauver notre peau...Eux, finalement, projetaient juste de se servir de certaines de nos ressources pour relancer la leur ! déclara Ayumi.
- Mais ! S'ils nous volent des ressources, c'est notre planète, qui, dans peu de temps, sera vouée à disparaître ! Eux, ils ont déjà gaspillé les leurs, c'est eux qui doivent disparaître, pas nous !
- Ecoute. Relsan était là lors de l'avant-dernière réunion. Il a entendu de la bouche de tous ces hommes qu'il serait POSSIBLE de les aider sans nuire à notre planète !
- C'est bien vrai, ça ?
- Oui. Il faut juste que les différents pays les plus riches acceptent de se priver un peu, pour aider à relancer la planète. Ainsi, nous aurons sauvé leur planète, et...la notre ne sera plus en danger. Seulement, c'est déjà dur de gérer un pays en tant normal, alors si en plus il faut se priver...Pourtant, c'est ce que la plupart des gens feraient pour leurs semblables. Si seulement ils savaient reconnaître qui sont leurs semblables. dit Sigu.
- Mais...je suis peut-être quelqu'un de mauvais, mais...je ne vois quand même pas pourquoi j'aiderais ces extraterrestres. Détruire leur planète serait plus simple.
- Tu ne comprends pas ? dit Sigu, déçu.
- Moi, je veux les aider, dit Alexis, en relevant la tête. J'aime cette extraterrestre. Elle n'a rien d'un monstre. Au final, elle est comme n'importe qui, elle veut juste survivre. J'aurais fait pareil. Et je ne veux pas mourir non plus.
- Je ne vous aiderai pas. Je n'ai pas envie de risquer ma vie pour quelque chose auquel je n'adhère pas vraiment. Désolé, je ne suis pas le genre de mec capable de risquer sa vie pour des inconnus ! fit Jonathan, en colère.
- ET QUAND TU COMBATTAIS EN TANT QUE PILOTE, TU RISQUAIS TA VIE POUR L HUMANITE EN GENERAL !! C EST A DIRE POUR DES GENS BIEN, TOUT COMME DES SALAUDS ! SANS DISTINCTION ! ALORS POURQUOI...cria Alexis, les yeux luisants.
- ...je...ils...nous ont...attaqués...bredouilla Jonathan, subitement déstabilisé.
- Et tu crois que tu vaux mieux qu'eux, si tu veux seulement les détruire ?
- ...je ne leur dois rien...
- Bah...Après tout, tu es comme tout le monde...Seulement...c'est pas comme ça...Qu'on...qu'on changera ce qui cloche chez nous...dit tristement Sigu.
- JE VEUX RIEN CHANGER ! ET PUIS MEME SI JE LE FAISAIS ! LE MONDE N EN SERAIT PAS MEILLEUR POUR AUTANT ! hurla Jonathan.
- Hum...tu es bien comme tu es, alors tu ne te soucies plus du reste, sinon tu as peur de perdre ton équilibre...ça se comprend, fit Sigu.
- Et arrêtez de me parler comme ça !! Arrêtez de me faire la morale ! C'est NON ! Je m'en vais ! Moi, je ne ferai plus rien ! Ni les défendre, ni les attaquer ! Je m'en vais ! Je rentre chez moi ! Et je vais vivre tranquillement, en attendant que vous, vous régliez vos problèmes insolubles tous seuls !!
- On en serait ravi pour toi, dit Hardy, en se détournant de l'écran d'un des ordinateurs. Oui, ça serait la meilleure chose que tu puisses faire. Mais...tu oublies que tous ceux qui connaissent ce qu'il y a au delà de la porte rouge n'ont pas le droit de partir...désolé...
- Vous voulez aider ces extraterrestres ? Alors vous pouvez bien m'aider à m'enfuir !

Sigu et Ayumi se regardèrent. Ils savaient que sur ce point, Jonathan avait raison. Seulement, ils étaient déjà incapables de prévoir comment ils allaient aider Relsan...alors comment aider Jonathan ?

J'vous informe que la suite arrivera pendant les prochaines vacances...

Qu'adviendra t-il du Dôme ?
Et des extraterrestres ?
Sigu et Ayumi sont ils amoureux ?
L'alien est elle enceinte ?
La marmotte met-elle vraiment du choco dans le papier d'alu ?

Vous le saurez dans les prochains épisodes

rah kûso kûso j'ai oubliée de mettre ce que je pensée XDD j'aime bien la salle ou tout est noir *___* cette salle est faite pour moi RELSAN JE TE REJOOOINS ATTA MOOOOI XDD je plaisante aha ^ ^""" me regarde pas comme >____<

si la marmotte mets du choco dans le papier d'alu bah je crois parce que je l'ai vus mmdr

Raaah j'vais enfin savoir si la marmotte met le choco dans le papier alu !

Non sérieusement vivement la suite ^^ Jonathan me semble tout à coup un personnage bien moins sympathique